Mini sommet de l’Ua à Cotonou : Boni Yayi était en quête d’une feuille de route

Moins d’un mois après son élection en tant que président en exercice de l’Union africaine (Ua), Boni Yayi a convoqué le week-end dernier à Cotonou un mini sommet informel de l’organisation panafricaine. Objectif: échanger avec certains de ses pairs en vue de s’établir une feuille de route.

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14. C’est le nombre de chefs d’Etats-sur les 25 attendus- qui  se sont retrouvés le samedi 18 février dernier au palais des congrès de Cotonou, pour un mini sommet de chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union africaine. Qualifiée d’informelle, cette rencontre n’a été sanctionnée par aucun communiqué final. Il s’agissait pour  Boni Yayi, président en exercice de l’Ua d’échanger avec certains de ses pairs en vue de se dégager une feuille de route à suivre pour les douze mois que durera son mandat. Selon le point fait par Aladji Boni Diallo, conseillère spéciale aux affaires diplomatiques du président Boni Yayi, le renforcement des capacités, l’unité politique et l’unité d’actions ont été au menu de la réunion. Dans le point qu’il a fait plus tard à la presse, Boni Yayi a précisé qu’entre autres sujets, ses hôtes et lui ont évoqué la question de l’insécurité au Sahel, en particulier dans le nord du Mali, le fonctionnement des institutions de l’union, les conflits d’attributions entre le président de la commission et le président en exercice, le problème lié aux mécanisme d’intervention dans les crises et de prévention de paix, la question des moyens d’intervention et des ressources de l’union et celle de la gestion du partenariat stratégique de l’Afrique avec le reste. Pour ce qui est de la préoccupante question de la rébellion Touareg au nord du Mali, le président de l’Union africaine informe qu’à court terme, il est prévu une réunion des dirigeants des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union. Ces dirigeants devront en discuter et faire des propositions concrètes devant être mises en œuvre. Concernant l’élection du prochain président de la commission de l’organisation qui n’était pas inscrite à l’ordre du jour mais abordée tout de même. Avant la fin de ce mois de février, une rencontre du comité de 08 mis sur pied lors du sommet du 29 janvier dernier pour gérer ladite crise se tiendra à Cotonou. Et l’information principale à ce niveau, c’est que l’Afrique du Sud tient toujours à sa candidature. Les chefs d’Etat réunis ont fait l’option de cultiver les valeurs qui pourront faire avancer l’Afrique sur le plan du développement, a-t-on aussi appris. Pour la madame diplomatie de la présidence de la république du Bénin, Aladji Boni Diallo, Boni Yayi a réuni ces présidents des comités sous-régionaux et doyens  «pour tirer profit de leurs expériences très riche». Ce qui lui permettra «d’élaborer une feuille de route conséquente». Elle a précisé que les conclusions des pourparlers de Cotonou feront l’objet de discussions au prochain sommet de l’Union africaine, prévu en juin au Malawi.

Les chefs d’Etats ou de gouvernement qui ont pris part à ce mini-sommet, appelé la rencontre de Cotonou, sont ceux de d’Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo, de la Côte d’Ivoire, d’Éthiopie, du Gabon, de la Guinée, du Liberia, du Niger, du Nigeria, du Rwanda, du Tchad et du Togo. En plus d’eux, quatre autres pays des 25 invités se sont fait représenter au niveau ministériel. Il s’agit de l’Angola, la Guinée Équatoriale, le Mali et l’Ouganda, a renseigné Aladji Boni Diallo.

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