Réformes portuaires : Nicaise Fagnon s’oppose à la relecture des contrats

Invité hier soir sur une télévision privée de la place, l’ancien ministre des travaux publics s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité dont les réformes portuaires et la révision de la constitution. «Dans la marche vers la réduction de la pauvreté, il faut que le Bénin passe d’un Etat de pauvreté à un Etat de création de richesses». C’est l’approche du député Nicaise Fagnon de la lutte contre la pauvreté. Invité dans un entretien hier, il a souligné que pour l’amélioration des recettes, il fallait venir aux réformes au port autonome de Cotonou. 

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Et ces réformes constituent un ancien programme de modernisation qui était porté par les douaniers. Il soutient que le Programme de vérification des importations de nouvelle génération (Pvi-ng) devait permettre l’accroissement des recettes de l’Etat. Pour lui, la période que traverse ce programme n’est donc qu’un rodage. Et il faut veiller à ce que l’environnement des réformes ne tue les réformes. Il s’insurge contre toute relecture, seulement quelques mois après la mise en œuvre effective des reformes, des contrats liant l’Etat aux structures privées sélectionner pour Ainsi, il faut accompagner l’Organisation commune Bénin-Niger (Ocbn) pour l’exécution desdites nouveautés.  Il a, en fait, martelé qu’il n’est pas opportun de relire les contrats du Guichet unique, de Bolloré et de Bénin Control. Il suggère qu’il faut plutôt veiller à ce que Bénin control remplisse le cahier de charges convenu. 

« Evitons au Bénin le cas sénégalais… »

 

Concernant la révision de la loi fondamentale béninoise, il rassure que la retraite parlementaire de Parakou a permis aux députés de mener des réflexions sur la question. Pour ce qui est de l’étape à laquelle se trouve ce projet de révision de la constitution du 11 décembre 1990, l’ancien ministre des travaux publics et député membre de la mouvance présidentielle informe que le projet  de loi en question n’a pas encore fait objet d’étude au niveau de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Cet élève produit de Boni Yayi- comme il l’a lui-même souligné en début de l’émission- s’est montré catégorique sur une éventuelle relecture de la loi fondamentale pouvant permettre à  l’actuel locataire de la Marina de rempiler pour un troisième mandat consécutif. «Les députés dans leur ensemble ne veullent pas qu’on vive au Bénin le cas sénégalais. C’est le peuple qui m’a mandaté, mais pas pour soutenir une telle chose», a martelé le natif de Dassa. «Car, a-t-il poursuivit, la révision de la constitution doit participer à la consolidation des acquis de la démocratie, du maintien de la quiétude et de la paix».

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