«Cocktail de la francophonie» à Cotonou : Une rencontre pour la cause du Français

Le Bénin à l’instar des autres pays francophones a célébré hier l’édition 2012 de la journée internationale de la francophonie. En prélude, la commission nationale permanente de la francophonie (Cnpf) a organisé lundi dernier, une soirée de communion dénommée «Le cocktail de la francophonie» qui a regroupé plusieurs personnalités dans la salle polyvalente du palais des congrès.

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Lundi 19 mars dernier, veille  de la journée internationale de la francophonie, la commission permanente de la francophonie (Cnpf) a offert un cocktail aux francophiles au palais des congrès de Cotonou. L’événement a drainé un monde impressionnant de personnalités béninoises.
A 18h 55mn, le bal des manifestations a été ouvert par une riche prestation artistique de la compagnie  «Les femmes battantes» suivie de Sèlidji, artiste handicapée visuelle de la chorale «Les lucioles». L’assistance a eu droit à l’hymne de la francophonie -une composition d’un artiste togolais-, à la projection du message du président de l’Oif, Abdou Diouf et aux diverses allocutions.

«Le français est une chance ! », thème de cette édition, est revenu dans tous les messages. Le président de l’Oif dans son message a clairement affirmé que le français est une chance pour tous ceux qui ont choisi de se rassembler au sein de la francophonie. Une chance pour s’unir, échanger, confronter les expériences et  mutualiser les expertises pour élever tous les Etats membres de l’organisation internationale de la francophonie.

Pour le compte du Bénin, Adrien Ahanhanzo Glèlè, représentant personnel du Président de la République au Conseil permanent de la francophonie (Sherpa), a également martelé que le français est une chance pour notre pays dans son contexte linguistique avec plusieurs langues. Il a aussi fait cas des dangers qui menacent le français au Bénin et dans le monde en général. Pour lui, des risques hégémoniques culturels et le snobisme qui fait ravages jusque dans les foyers sont autant de dangers qui menacent l’avenir du français. La francophonie n’est pas contre l’usage des langues nationales dans les écoles mais il demande qu’on reconnaisse que le français est incontournable au Bénin. Dans le même registre, il pointe un doigt accusateur sur les institutions internationales qui privilégient l’anglais au détriment  du français
La soirée a également été marquée par la remise d’un ordinateur portatif à  Bernadin Agbokpè, responsable du magazine éduforme-Bénin. Un magazine spécialisé dans la diffusion des informations relatives à l’éducation au Bénin et qui veut étendre ses jalons au plan continental.

La soirée est allée à son terme par la réjouissance offerte, qui a permis aux participants, toutes catégories confondues, de goûter aux délices de mets ivoiriens et ghanéens. C’est en présence des présidents de la Haute cour de justice, du Conseil économique et social, du Comité transitoire de la chambre du commerce et d’industrie du Bénin, …  Des présidents de sociétés privées, des acteurs culturels et des particuliers étaient dans le rang des invités. A côté d’Adrien Ahanhanzo Glèlè, il y avait  aussi le représentant du Directeur du Bureau régional de l’Afrique de l’Ouest de l’Oif (Brao-Oif) Amadou Diallo et l’ambassadeur de France près le Bénin.

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