Le mardi 27 mars dernier, le Haut conseil syndical de l’éducation a suspendu son mot d’ordre de grève. Un tour dans quelques collèges d’enseignement général de la commune de Calavi et de Cotonou a permis de constater l’effectivité de la reprise des cours.
L’école au Bénin reprend ses droits peu à peu et les cours y sont désormais dispensés normalement. Ce retour à la normale fait suite à la suspension du mot d’ordre de grève qui a, pendant plus de deux mois, paralysé les activités scolaires dans les écoles d’enseignement maternel, primaire, secondaire général, technique et professionnel. De sources concordantes, c’est depuis le mercredi 28 mars dernier, soit au lendemain de la suspension du mot d’ordre de grève que cette reprise des cours est effective. Dans les établissements d’enseignement secondaire des communes de Cotonou et de Calavi, les enseignants ont repris le chemin des salles de classe et dispensent les cours parfaitement. Que ce soit au collège d’enseignement général de Calavi (Ceg 1) ou celui de Houéhiyo en passant par le collège Kouhounou Vèdoko où des tours ont permis de faire des constats, les salles auparavant vides et dans un passé récent sans enseignants, sont aujourd’hui pleines. Les professeurs, tous assidus à leur poste, accomplissent leurs devoirs d’enseignant. «Nous sommes contraints de reprendre notre noble travail d’éducateur même si l’Etat n’a pas satisfait à nos revendications. Nous devons travailler pour sauver l’école et assurer une bonne éducation à nos élèves qui sont aussi nos enfants. Ce sont eux les plus grands perdants malgré leur innocence dans la crise», fait remarquer une enseignante rencontrée au Ceg 1 de Calavi qui a requis l’anonymat. Selon Amos, un élève en classe de troisième dans le même établissement, ses professeurs semblent revenus à de bons sentiments et dispensent, de la façon la plus indiquée, les enseignements.
Les élèves et écoliers ont certes repris le chemin des salles de cours mais la question importante du calendrier scolaire et plus précisément celui des examens inquiète.
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