Lancement de Quintessence itinérant 2012 : le cinéma à la rencontre des populations

Après sa phase événementielle qui a duré 5 jours en janvier dernier, la dixième édition du Festival international de film de Ouidah, Quintessence 2012, suit depuis le samedi dernier l’étape itinérante de projections cinématographiques dans les villes et villages du Bénin.

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Trois véhicules-camions- aux couleurs de Quintessence itinérante circulent depuis le week-end dernier, dans des villes et villages du Bénin pour des séances de projections cinématographiques gratuites suivies de débats autour du cinéma et des mini ateliers pratiques animés par des professionnels du secteur. C’est la phase tournante de la dixième édition de Quintessence, le Festival international de film de Ouidah. Le lancement officiel a eu lieu le samedi 17 mars dernier dans l’enceinte de l’Ecole primaire publique Ganvè de Ouidah.

Aux dires du délégué général du festival, Jean Odoutan, l’équipe de Quintessence Itinérant aura pendant six mois, à parcourir une trentaine de sites à Porto-Novo, Cotonou, Ouidah et environs. Ce sont, les écoles, collèges, universités, orphelinats, camps militaires, camps de réfugiés politiques ogonis du Nigéria à Ouidah, marchés et autres lieux publics. A l’agenda, des projections de soixante dix (70) films du mardi au samedi, et ce, à partir de 19h30.
A Cotonou, c’est sur des sites à Agla, Fidjrossè, stade de l’amitié, étoile rouge, Sainte-Rita, Camp Guézo, Atrokpokodji, Campus d’Abomey-Calavi, etc. Pour Porto-Novo, l’équipe passera à l’Epa, Cemaac, Jpn, Eglise Notre Dame, Ecole nationale de la gendarmerie, Avrankou, Djèrégbé, Sèmè, etc. Pour le compte de la mairie de Ouidah, il y a Pahou, Kpomassè, Togbin, Zoungbodji, … 

L’objectif, c’est de faire connaître le maximum d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles internationales et plus particulièrement africaines et leurs créateurs aux «analphabètes» du 7ème art béninois. Il s’agit de mettre en valeur des cinéastes notamment du sud, susciter de réelles vocations cinématographiques, favoriser l’accès des populations -surtout celles des points les plus reculés- au cinéma pour le développement du cinéma africain.
Pour Bruneteau Alain, Coordonnateur national du Programme société civile culture (Pscc), c’est au-delà de tout, une manière de créer la vie, tout au moins pendant six mois, dans certains milieux ruraux où il n’y a presque pas de distraction pour les habitants. «C’est une autre forme de spectacle cinématographique qui enrichit la culture, la connaissance de nos enfants» témoigne Innocent Atindéhou, CA du premier d’arrondissement de la mairie de Ouidah.

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