L’émission ‘’zone franche’’ du lundi dernier de la chaine de télévision privée Canal 3 a reçu comme invité soulé allagbé, maire de la ville de Parakou et président de l’association nationale des communes du Bénin (Ancb). Il s’est prononcé sur plusieurs questions d’actualité dont notamment celles de la crise qui secoue le corps enseignant, la gestion de l’ancb et les reformes portuaires.
«Les enseignants et le gouvernement se sont compris par le passé lors des crises précédentes qui ont secoué le monde éducatif, et je suis sûr qu’ils vont aussi se comprendre cette fois ci’’. C’est ce qu’a affirmé avec certitude Soulé allagbé, maire de la ville de Parakou et président de l’association nationale des communes du Bénin (Ancb). A la question de savoir si la descente des membres du gouvernement sur le terrain dans le but de rencontrer les élus locaux, les maires et la population n’envenimerait pas la crise, il répond que les mesures prises par le gouvernement ne constituent aucunement de l’huile jetée sur le feu. Selon lui, c’est juste un moyen pour le chef de l’Etat de trouver une solution pour sortir de cette crise qui a déjà trop duré. Néanmoins, il reconnait que tous les moyens ne sont pas bons pour envisager une sortie de crise. ‘’De toutes les façons les membres du gouvernement ne sont pas envoyés sur le terrain pour envenimer la situation. Ils sont plutôt sur le terrain pour trouver une issue favorable au mouvement de débrayage des enseignants’’ a-t-il déclaré. Aussi, révèle t-il que, les revendications des enseignants, même si elles sont fondées doivent pouvoir attendre, le temps que l’Etat mobilise les ressources nécessaires pour les satisfaire. Et pour cause, il donne l’argument selon lequel, le gouvernement n’a pas assez de ressources pour régler tous les problèmes à la fois. Il ne peut que régler les problèmes par ordre d’importance. Et le plus important selon l’intervenant, n’est pas de procéder à une augmentation du salaire des enseignants. De plus, déclare t-il, comme le Bénin ne dispose pas de ressources naturelles et que l’économie est essentiellement fiscale, les enseignants devraient pouvoir comprendre le gouvernement et mettre de l’eau dans leur vin. Toutefois, selon le maire de la cité des kobourous, la préoccupation du gouvernement est de tout faire pour que l’année académique ne prenne pas une couleur blanche comme certains se plaisent à le prédire.
Laisser un commentaire