Les réalités socioculturelles du Nord-Bénin en image

Dans la phase pratique de leur formation en photographie d’art le vendredi dernier à la maison des artisans de Djougou, les stagiaires d’Esther Bigo ont fait voyager tout visiteur de leurs œuvres au travers des réalités sociales et culturelles du Nord-Bénin. Ils ne sont pas allés chercher loin pour surprendre le parterre de curieux qui se sont déplacés vers le siège du Collectif des artisans de Djougou dans l’après-midi du vendredi 24 février 2012. 

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Juste une promenade avec l’objectif de leur appareil a suffi à la trentaine de photographes de Djougou et de Copargo pour combler les attentes après trois jours de formation en photographie d’art. Trois jours de travaux sur les différentes formes de photographie, l’historique et les pouvoirs de la photographie, le traitement des images en studio, le cadrage, etc., à en croire Luc Ethissè Dinha, participant.

Le résultat, c’est un travail d’esprit qui est resté collé aux réalités culturelles et sociales du Nord-Bénin. Les œuvres abordent différents angles dont la beauté féminine, quelques coutumes au Nord-Bénin, le sport, l’incivisme, et la sensibilisation sur certains maux et pratiques qui minent la société béninoise en général.

D’une part, les images captées (une soixantaine environ), témoignent d’une bonne application des notions que ces photographes ont reçues lors de la formation. « J’ai constaté dans chaque photo, différentes sortes de lignes. Ils ont mis en application, tout ce que je leur ai enseigné. Ils ont fait des photographies de gravure, d’architecture ; il y a aussi des images qui ressemblent à des caricatures. Il y a tout un mélange. C’est formidable, le travail qu’ils ont exposé.» affirme Esther Bigo, la formatrice. Elle s’est dite satisfaite même si elle reconnaît qu’il reste beaucoup à faire pour la professionnalisation de ses stagiaires selon les normes internationales en matière de photographie d’art. D’autre part, l’exposition a permis aux exposants de s’ouvrir au public local et de prouver que la main d’œuvre de bonne qualité existe sur place pour tous besoins dans le domaine de la photographie, confie Luc Ethissè Dinha.

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