Suite aux nombreux conflits liés à la transhumance pastorale : les acteurs réunis pour juguler la crise

La transhumance pastorale constitue un casse-tête pour les gouvernants de notre pays puisque des mésententes et des conflits sont monnaie courante au Bénin. C’est pour remédier à cette situation que le Haut Commissariat à la Gouvernance Concertée (HGC) a organisé un atelier régional de concertation pour l’amélioration du mécanisme de gestion de la transhumance pastorale au Bénin grâce à l’appui du gouvernement, de la SNV et du PNUD.

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Les acteurs intervenant dans le mécanisme de la gestion de la transhumance, notamment les agriculteurs, les éleveurs, les gendarmes et les forestiers des départements de l’Ouémé et du Plateau, ont durant deux jours, mûri leurs réflexions autour des thèmes «que faire pour que la transhumance pastorale soit un véritable instrument de développement local ?», «contributions pour l’amélioration du cadre légal et réglementaire de la transhumance au Bénin» et «suggestions pour l’amélioration du mécanisme de gestion de la transhumance au Bénin». Lors de l’ouverture de l’atelier le 06 mars 2012, le secrétaire exécutif du HGC Benjamin Dako a rappelé que dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, le HGC a organisé un atelier national pour valider un vaste programme dénommé programme spécial mieux-vivre au village (PSMV) qui vise à créer en autre des conditions favorables à la croissance d’activités économiques rentables dans les milieux défavorisés de notre pays afin d’y maintenir les bras valides. Il poursuit qu’une série de concertation a été également menée avec les hommes d’affaires et avec les hommes politiques. «Après avoir discuté de façon formelle avec certains acteurs, nous voudrions engager un processus formel de concertation sur les conditions pour une amélioration soutenue du mécanisme de gestion de la transhumance dans notre pays» a-t-il conclu. Ouvrant l’atelier, le préfet de l’ouémé-plateau François Houessou explique que la transhumance engendre de nombreux conflits et donnent de l’insomnie aux agriculteurs, aux éleveurs et aux forces de l’ordre, en l’occurrence les forestiers et les gendarmes. «Ces conflits affectent sérieusement l’économie locale voire nationale ainsi que la cohésion sociale» a-t-il ajouté. Pour le préfet François Houessou, ces travaux doivent permettre aux participants de renforcer le cadre de dialogue qui existe entre différents acteurs, définir une ligne directrice pour la constitution de pâturage dans le cadre de la transhumance nationale et transnationale puis enfin mette en place un cadre juridique adéquat pour la transhumance au Bénin. Les deux jours de travaux, sous-tendus par des travaux en atelier, ont permis de faire de nombreuses recommandations. «Ces recommandations seront validées à l’atelier national pour être transmises au gouvernement pour sa mise en œuvre» a rassuré Léon Katary, représentant du HGC au terme de l’atelier régional.

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