Devant un parterre d’acteurs, de promoteurs et d’autorités culturelles, d’artistes et de musiciens, Prosper Akuègnon Gogoyi a procédé hier, à l’ouverture de son nouveau studio d’enregistrement «Guru Records». C’était au siège du nouveau complexe de la structure à Akpakpa.
Guru Records a effectué son comme back dans le show-biz musical ce mercredi 25 avril 2012. C’est par l’ouverture de son nouveau studio d’enregistrement à Akpakpa. La coupure du ruban a été effectuée par la Directrice du fonds d’aide à la culture (Dfac) Solange Soumanou Agbagnahoun.
C’est une résurrection, affirment bon nombre d’animateurs du secteur culturel présents à la cérémonie officielle d’ouverture. Après une décennie d’activités dans le milieu, il y a eu en effet un silence radio du côté de la structure. Un silence qui pour le promoteur, Prosper Akuègnon Gogoyi, n’est pas la preuve d’une faillite mais plutôt d’un désir d’aller au-delà des compétences qui déjà existaient sur le marché de la musique au Bénin.
D’après l’historique retracée par le promoteur, après les initiatives entamées dès 1998, il était question, au bout de chaque quinquennat, de faire le bilan des activités. Ces initiatives visaient entre autres, à refaire le pont entre l’ancienne et la nouvelle génération des artistes et musiciens, à détecter et promouvoir des talents et à produire plusieurs artistes à la fois. Le deuxième bilan fait, après dix ans donc, a souligné le vide d’autres compétences pour que Guru Records et les artistes eux-mêmes puissent vivre effectivement de leur art.
Ce nouveau studio réalisé à 48.000.000 de francs Cfa, permet à l’équipe de Guru Records d’avoir plus de facilités et de travailler selon les normes internationales en matière de la musique, explique Prosper Akuègni Gogoyi. «Car, nous allons sur un marché compétitif», reconnaît-il. «Nous sommes prêts et sûr de nous-mêmes de sortir des produits qui peuvent être distribués partout dans le monde» rassure le promoteur de Guru Records. C’est grâce à des logiciels les plus récents installés dans une salle de 12m2 et quatre cabines d’enregistrement live. Après une visite des installations, les invités se sont dits rassurés de ce que tout est en place pour un travail de bonne qualité. Reste à évaluer le projet dans les années à venir, confie la Dfac.Une nouvelle vision.
Aux dires de Prosper Akuègnon Gogoyi, Guru Records renaît avec une nouvelle vision visant à travailler pour améliorer la qualité des travaux des artistes et par conséquent, leur vie. Il sera question de les aider à monnayer leurs talents à l’échelle internationale. Et ceci, en les donnant des pistes pour corriger leurs tares et avoir une maîtrise certaine des langages musicaux. «Il faut que les artistes comprennent, qu’il faut faire une musique qui dure dans le temps, pas une musique “de prostitution”» conseille Alli Wassi Sissy, promoteur de Bénin golden awards (Bga) et du Festival Sica (Stars de l’Intégration Culturelle Africaine). «Cela rencontre notre vision. Nous luttons pour une musique réelle» ajoute Bonaventure Dossou-Yoyo, président de la Fédération des musiciens du Bénin. L’autre nouvelle vision de Guru Records, c’est d’œuvrer pour la reconnaissance de ses artistes par les instances internationales en charge de la musique.
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