Le report des congés de pâques n’est pas du goût des enseignants qui s’opposent à toute reprise des cours avant le 23 avril prochain. Hier encore, ils étaient absents des salles de cours dans les établissements et écoles des communes de Cotonou et de Calavi.
Salles majoritairement closes, les professeurs absents et des élèves errant dans la cour ou dans les rues de la ville. C’est le constat fait dans certains établissements et écoles des communes de Cotonou et de Calavi, hier. Et pourtant, les ministres Allassane Soumanou et Eric N’dah des trois ordres de l’enseignement ont appelé les enseignants à la reprise des cours depuis le mardi dernier. Que ce soit au collège d’enseignement général de Kouhounou Vèdoko ou celui de Houéyiho, les enseignants titulaires n’ont pas repris le chemin de l’école. Seuls quelques enseignants vacataires font cours. Les élèves rencontrés dans une salle de jeu non loin du Ceg Houéyiho disent être venus se rassurer que les cours n’ont pas repris. Car expliquent-ils, ils sont pris en sandwich entre les autorités qui les invitent à aller à l’école et les professeurs qui ne semblent pas prêts à reprendre les enseignements. A en croire le président du Haut conseil syndical de l’éducation Eustache Zinzindohoué, il en sera ainsi jusqu’au 22 avril 2012, date à laquelle prendraient fin les congés de pâques si le calendrier scolaire n’avait pas été réaménagé. Pour des raisons de perturbations qui ont paralysé la vie scolaire pendant plus de deux mois, l’ancien calendrier a subi quelques modifications. Des modifications unilatéralement apportées sont, aujourd’hui, à l’origine du refus des enseignants de s’y accommoder. Les enseignants de la maternelle et primaire, du secondaire général, technique et de la formation professionnelle «s’opposent au réaménagement unilatéral du calendrier scolaire et le préalable à toute négociation en vue d’un nouveau chronogramme multipartite, c’est la remise des montants défalqués», a martelé Eustache Zinzindohoué.
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