Depuis hier, la grande famille du Wanep et d’autres organisations Ouest Africaines sont à un séminaire dans le cadre d’un dialogue régional de 48 heures, sur le thème «Dialogue pour des mécanismes durables de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest».
Les violentes activités de groupes terroristes en Afrique de l’Ouest, sortent le Wanep et ses organisations partenaires de leur mutisme. A compter de ce jeudi 19 avril 2012, ils se sont réunis au Palais des congrès à la faveur d’un dialogue régional portant sur le thème «Dialogue pour des mécanismes durables de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest». Un séminaire qui est organisé sous la présidence du Cordaid, et de Global Partnership for the prevention of armed conflicts.
A l’ouverture du présent Dialogue régional, Fatoumatou Batoko-Zossou, représentante du Wanep Bénin, prévient : «L’extrémisme violent représente une menace pour la paix et la sécurité, non seulement dans les pays actuellement touchés mais surtout dans toute la sous région Ouest Africaine». «Il suffit de prononcer des mots comme Aqmi, Rébellion armée touareg, Mouvement pour la libération du Delta du Niger (Mend) et Boko Haram, pour que les esprits soient hantés par des scènes obscures» renchérit-elle. Face à cette situation aussi terrifiante, madame Batoko-Zossou déclare, «la sécurité des hommes et des communautés ne peut plus être laissée à la seule charge de l’Etat». Cela, Moïse C. Mensah, Haut commissaire à la gouvernance concertée, le reconnait aussi. Il voit en ce dialogue régional, une précieuse opportunité offerte pour une radiographie de l’extrémisme violent afin de proposer des solutions durables à partir des expériences de chacun. Avis qui est unanimement partagé par tous les participants. Ils s’y attèlent et des conclusions pourront être disponibles dès aujourd’hui. Il est à noter également que les activités se déroulent en présence d’une forte représentation du gouvernement et de la Cedeao.
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