Les défalcations opérées sur les salaires des enseignants à la fin du mois de mars ne devraient souffrir d’aucune forme de remboursement selon des syndicalistes.
Un secrétaire général de syndicat confie que si les enseignants avaient eu des raisons d’observer l’accalmie, c’était parce qu’il leur a été donné de croire que l’Etat était à pied d’œuvre pour rembourser les montants défalqués. D’après les raisons avancées, cela aurait été l’une des causes du limogeage du ministre des Finances, Adidjatou Mathys. Et que le nouveau ministre serait instruit pour la restitution des fonds aux enseignants concernés. Face à ces considérations, cela fait bientôt deux mois que les enseignants espèrent vainement. Le 27 mars, le Haut conseil syndical de l’éducation nationale a suspendu la longue grève qui faisait planer le spectre d’une année blanche. Selon les syndicalistes, il fallait sauver la cause commune et négocier les intérêts particuliers après. Les enseignants à ce propos estiment avoir sauvé l’année académique en arrêtant sans avoir eu la satisfaction de leur revendication. Il revient au gouvernement de jouer sa partition en donnant la satisfaction à nos revendications en commençant par le remboursement de la défalcation. On avait servi aux syndicalistes dans les couloirs suite à la dernière marche de protestation qu’ils ont exécuté sur le Mef que le changement de ministre des Finances serait intervenu suite au refus de celle-ci de rembourser la part des salaires objet de défalcation. En effet, la défalcation telle que cela a été effectué n’a pas respecté la loi en la matière. Tout au moins celle portant la quotité cessible a été violée. Cet article stipule qu’on ne devrait pas soustraire d’un salaire plus du tiers. Or, les salaires entiers ont été frappés de défalcation. «Nous attendons le gouvernement sur plusieurs carrefours», a déclaré le secrétaire général du synecob. «Nous allons l’avoir, il va restituer immanquablement».
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