Musique traditionnelle béninoise : l’émission «Hanlissa» célèbre bientôt ses trois ans

Dans le cadre de la célébration des trois ans de l’émission culturelle «Hanlissa», l’animateur, Aubain Akpohounkè appelle aux soutiens financiers des uns 

Publicité

et des autres pour la sauvegarde des valeurs culturelles cachées dans la musique traditionnelle et qui constituent l’identité du Bénin. Les trois ans du magazine culturel télévisé «Hanlissa» seront fêtés. C’est l’annonce faite par Aubain Akpohounkè, l’animateur, lors d’une conférence de presse qu’il a donnée le vendredi 18 mai dernier à Cotonou. Seulement, la date de cette fête n’est pas encore connue. Ceci faute de moyens financiers. «Il faut être à un niveau certain s’agissant du financement avant de fixer une date de peur de ne pas tomber dans l’obligation de déplacer cette date» justifie l’animateur de l’émission qui se passe en week-end sur la télévision Canal 3 Bénin. Sur ce, il a lancé un appel à l’endroit de toutes les personnes de bonne volonté et soucieuses de la valorisation et de la promotion de la musique traditionnelle béninoise. «A l’occasion de cet anniversaire, nous voudrions bien formuler un plaidoyer à l’endroit non seulement des amateurs et des amoureux de cette musique, mais d’éventuels partenaires qui souhaiteraient soutenir la pérennisation de l’émission» déclare Aubain Akpohounkè au nom du comité d’organisation.

L’anniversaire sera marqué par un concert qui sera donné par une dizaine d’artistes de la musique traditionnelle béninoise. Aussi, sera-t-il marqué par la réalisation d’un clip vidéo pour des vedettes de cette musique.
L’arbre à palabre de la chanson en langue fon, «Hanlissa», est une émission de découverte d’artistes confirmés ou en herbe; une émission d’éducation et de distraction également. «C’est une plate-forme qui nous permet de comprendre les messages véhiculés par les anciens dans l’optique d’exhumer et de faire acquérir à la jeunesse et à tous les téléspectateurs le savoir et le savoir faire et même le savoir vivre prôné par les gardiens du temple dans les chansons» explique Aubain Akpohounkè.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité