Après un léger retrait de l’arène politique, André Dassoundo refait surface. L’ancien militant de la coalition Abt était l’invité de l’émission ‘’Carte sur Table’’ de ce dimanche sur la radio Océan Fm où il s’est prononcé sur les réformes politiques amorcées par le gouvernement de la refondation.
Ancien directeur de campagne de Abdoulaye Bio Tchané, candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars 2011 et ancien Vice Président à l’Assemblée Nationale, André Dassoundo est intervenu ce dimanche sur l’émission ‘’Cartes sur Table’’ de la radio Océan Fm. Il s’est prononcé sur les grandes réformes en cours dans le pays, notamment le Programme de vérification des importations de nouvelles génération (Pvi-Ng), la révision de la constitution, le rapport de l’Oif sur l’audit et le toilettage de la liste électorale permanente informatisée (Lépi) et le dialogue politique amorcé par le chef de l’Etat.
Tout en admettant que les recommandations de l’Oif sont utiles pour la mise à jour du fichier électoral, il reconnait néanmoins que le problème de la Lépi est plus une question de fond qu’une question de forme. D’après lui, il faudra aller au-delà des travaux réalisés par les experts et tenir compte des observations des différentes tendances politiques pour parvenir à une correction, à la mesure des attentes du peuple béninois. Et pour tenir dans le temps, il faut dès à présent se mettre au travail.
Sur le projet de loi relatif à la révision de la constitution, André Dassoundo pense que c’est une crise de confiance qui suscite la méfiance des opposants de la révision. Selon lui, le chef de l’Etat doit élargir le débat autour de la question et permettre à toutes les couches de la société de participer à l’élaboration du nouveau texte. Mais il reste tout de même optimiste quant à la bonne foi de l’actuel locataire de la Marina de partir en 2016. «Faisons confiance au chef de l’Etat. Evitons les guerres d’opinion et allons à l’essentiel», a-t-il conclu.
Les audiences accordées par le président de la République, respectivement au Président du Prd, au maire de Cotonou et aux membres de la majorité présidentielle ne peuvent pas être assimilées à un début de dialogue politique. Même si ces différentes rencontres permettent de décrisper l’atmosphère politique, l’intervenant estime que le dialogue devrait se faire dans un cadre plus large où toutes les tendances politiques vont se retrouver autour des questions de développement sans parti pris. André Dassoundo justifie sa présence et celle de Wallis Zoumarou à l’audience accordée par le chef de l’Etat aux membres de la majorité présidentielle, par son appartenance au G13 Baobab dont il est membre fondateur. «Mais nous n’avons pas été impliqué dans les discussions», a-t-il déploré.
Le dernier sujet abordé par l’invité de la radio ‘’Océan Fm’’ est la crise dans le secteur portuaire, notamment le Programme de vérification des importations de nouvelle génération (Pvi-Ng). D’après lui, les différents protagonistes doivent se retrouver autour d’une table de négociation et en venir à un point d’accord, au lieu de contourner le débat par des querelles de personnes.
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