Journées de l’UN : pari gagné pour les organisateurs

Samedi dernier, les rideaux sont tombés à la plage sur la première édition des journées de l’union. Pendant  trois jours, les militants ont partagé avec les leaders et les personnalités de l’union les idéaux, les aspirations et les propositions pour sortir notre pays de la crise.

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Un nouveau départ semble être amorcé pour l’Un depuis le jeudi 26 juillet dernier. Après l’ouverture officielle au Palais des congrès par le président Bruno Amoussou, les autres activités ont été déplacées au siège de l’union à Fifadji. Le vendredi, l’Un a organisé un forum auquel étaient invités les acteurs de la société civile, les syndicalistes, les personnalités religieuses. Deux grandes communications ont meublé cette journée. La première porte sur « Le dialogue social au Bénin : où en est-on ? ». Elle a été présentée par  Paul Hounguèvou, secrétaire général adjoint de la Csa Bénin. Au cours de cette conférence, le syndicaliste a affirmé qu’il existe actuellement aux quatre cadres possibles de discussion et de dialogue sur les questions sociales et pourtant le dialogue social est au point mort. « Le dialogue social est au point mort au Bénin », a-t-il conclu.
La seconde communication est présentée par le Secrétaire général de la Fesyntra-Finances Laurent Mètongnon et a pour thème : «  la situation économique au Bénin ». Selon Laurent Mètongnon c’est la mauvaise gouvernance et le gaspillage des ressources qui sont les principaux mobiles de cette morosité économique que nous traversons actuellement. Il cite la persécution des opérateurs économiques, ce qui fait évaporer les recettes de l’Etat et la mauvaise gestion du peu d’argent qu’on trouve. Il ajoute que les problèmes économiques actuels datent pour la plupart des mauvaises options de la première mandature. Les participants à ce forum ont souhaité que l’Un prenne des initiatives sérieuses pour sortir le pays de la crise socio-politique actuelle. Entre autres, il a été proposé la mise en place d’un cadre de discussion pour harmoniser les stratégies de lutte pour arrêter les dérives actuelles. Le Samedi, l’Un a procédé au lancement de son école de formation politique. En effet, dans le diagnostic fait par l’Un, la mauvaise qualité des cadres politiques qui arrivent au sommet de l’Etat est l’une des causes de la faillite politique que connaît notre pays actuellement. Et pour corriger le tir, l’Un propose une école de formation politique pour préparer les cadres qui aspirent à la gestion du pouvoir d’Etat.

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