Annulation de la passation de service Moucharaf-Attolou : Didier Aplogan parle d’une décision administrative

Après la décision du conseil extraordinaire des ministres du 25 juillet 2012 annulant la passation de service du lundi dernier entre Anjorin Moucharafou et Victorien Attolou, le ministre des sports a tenté hier de justifier la démarche du gouvernement.

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«Je ne voudrais pas avoir une position autre que celui du gouvernement». C’est en ces termes que le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Didier Aplogan s’est exprimé lors de la conférence tenue hier à la salle de conférence de presse dudit ministère. Pour le ministre, la décision du gouvernement ne viole en rien la constitution. Mieux, ce n’est pas pour casser une décision de justice, «c’est pour sauver les meubles». A en croire Didier Aplogan, cette décision  est «administrative et non judicaire». La justice de notre pays mérite respect et nul ne peut empêcher qu’une décision de justice ne soit appliquée. Des arguments qui ont été fournis par le conférencier, on a entre autres, «la supériorité des normes internationales» sur celles nationales. Et c’est pour respecter ces normes internationales qu’il a introduit, mercredi dernier après avoir reçu la lettre de mis en garde du comité d’urgence de la Fifa, une communication en conseil des ministres. Le ministre a aussi fait savoir qu’il a été instruit pour faire appliquer «sans complaisance aucune» la décision du conseil des ministres. Il a informé que des contacts ont été pris pour que la Fédération internationale de football associations (Fifa) ne sanctionne pas  le Bénin. Est ce que le gouvernement a violé les articles 13 et 17 de la Fifa? Didier Aplogan pense que seule l’instance internationale peut en juger.

En ce qui concerne la réception de la Côte d’Ivoire dans le cadre des éliminatoires de la Can juniors 2013, le ministre des sports a signifié qu’une demande de report a été envoyée à la Confédération africaine de football (Caf). Et même si le match devrait se tenir dimanche prochain, Didier Aplogan estime qu’on ne peut pas dire que les enfants n’ont pas préparé cette rencontre. En témoigne, les nombreux matches amicaux qu’ils ont disputés avant que le comité d’Anjorin ne décide d’arrêter la mise au vert.

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