Ravage de champs cotonniers à Banikoara par des insectes : les faits qui donnent raison aux députés de l’UN

 

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Selon des sources bien informées, des hectares de champs de coton dans un village de la commune de Banikoara et plus précisément entre le centre ville de Banikoara et Founougo, ont été envahis et ravagés par des insectes parasites. Selon les mêmes sources, la situation a été désagréable et le bilan très lourd. Puisque l’or blanc a été ravagé sauvagement par ces insectes parasites. Ce qui constitue aujourd’hui une menace sur la campagne cotonnière 2012-2013 puisque ce village est très connu pour sa grande capacité de production en coton. La peur aurait déjà gagné le rang du gouvernement de la refondation qui ne sait pas encore à quel saint se vouer. Cette situation doit amener nos gouvernants à réfléchir autrement. On se rappelle que, lors d’une conférence de presse organisée à l’Assemblée nationale par les députés de l’Union fait la nation (UN), le jour de la clôture de la première session ordinaire de l’année 2012, le député Lazare Sèhouéto, l’honorable Antoine Kolawolé Idji et Eric Houndété ont tiré la sonnette d’alarme sur  une éventuelle destruction par des insectes ravageurs de la production cotonnière 2012-2013. En ce temps, ces députés de l’UN avaient dénoncé le non approvisionnement des producteurs en  insecticides et les nouvelles menaces pour la campagne cotonnière 2012-2013. « Je voudrais qu’on demande au gouvernement où se trouvent les insecticides ? Et si le gouvernement n’obtenait pas les insecticides, tous les investissements que les paysans auraient faits, qui va les rembourser ? Qui va les dédommager ? Et l’honorable Sèhouéto de poursuivre : « S’il y a  des engrais et qu’il n’y a pas d’insecticides pour combattre les parasites des cotonniers, on n’est pas sorti de l’auberge ». Aujourd’hui, les faits semblent lui donner raison et le gouvernement est cloué à pilori. Il  avait aussi évoqué le fait que le gouvernement a  commandé des engrais, des intrants et des herbicides pour la campagne cotonnière 2012-2013, alors que les insecticides n’étaient pas commandés. La situation est grave et le gouvernement doit se raviser et fait recours aux propositions des députés de l’UN.

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