Révision de la convention collective de Bénin-Télécom : une équipe composée d’intrus siège

La révision de la convention collective de Bénin-Télécom  a démarré à Grand Popo le mardi dernier. Des représentants des travailleurs portent de statut critique.

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 La révision de la convention collective de Bénin Télécoms Sa a démarré le mardi dernier  à Grand Popo sur fond de malentendu.

 L’initiative de la révision est une injonction du gouvernement, ce qui est contraire aux dispositions de la convention régissant Bénin-Télécoms Sa. Pis, la commission mixte paritaire siégeant pour la révision connaît en son sein des instruis. Parmi les représentants des travailleurs, celui qui a été désigné par la direction de Bénin Télécoms pour représenter le syndicat libre des travailleurs de Bénin Télécom, est l’ex secrétaire général adjoint du Syndicat. Il est déjà renvoyé du syndicat depuis plus d’un an pour trahison de l’organisation avec des complicités défavorables  au syndicat. Selon le secrétaire général en exercice du syntra-Bt, Brice Asséréou  Agossou, sa révocation a été  déjà notifiée à la direction de Bénin Télécoms, au ministre du travaille et celui de la communication. Même dans le cas d’espèce, dès que la liste des représentants devant participer à la révision de la convention est sortie, le syntra Bt a encore saisi par écrit la direction et les ministères sus indiqués à cet effet. Pourtant, depuis le mardi dernier c’est la personne exclue qui siège au nom du syndicat. Lorsque le secrétariat général du syndicat  s’est présenté à Grand-Popo pour représenter son organisation, il a été renvoyé de la salle par le président de la commission. Aussi, des agents déjà admis à la retraite siègent dans la commission. La convention collective dispose que la demande d’une révision procède de la manifestation de besoin soit par la direction ou par les organisations de représentants des travailleurs. Ou encore, c’est soit la direction qui saisit les représentations des travailleurs de son intention de décider  d’une révision et vis-versa. Mais jamais, la convention n’a prévu qu’un ministre en décide à la place de ces derniers.

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