Les bouteilles de gaz domestiques vides peuvent depuis hier, être rechargées. Le «produit rare « est enfin disponible mais pas encore chez les détaillants de quartier. Donnant ainsi lieu à une nouvelle bataille pour l’acquisition.
Le vacarme était grand tant les âmes présentes indénombrables, ce mercredi 8 août matin sur l’esplanade du stade de l’Amitié, autour d’un véhicule 6 roues de couleur bleue au contenu «très précieux». Les rayons solaires pointant juste au dessus de la tête ne pouvaient émousser l’ardeur de dame Solange, très déterminée à échanger sa bouteille de gaz vidée de son contenu depuis environ trois semaines contre une autre pleine. Malgré son âge visiblement avancée, elle, comme plusieurs autres consommateurs du «produit rare», ne voulait retourner bredouille. «J’ai longtemps trimbalé cette bouteille que voici, brandissant le contenant de couleur orange, partout dans la ville sans satisfaction. Aujourd’hui, je ne peux pas voir un véhicule plein de véhicule et rentrer chez moi encore avec cette même bouteille sans qu’elle ne soit chargée», lance dame Solange bravant les caprices de la nature. Et, que pensent les consommateurs du nouveau prix de rechargement du gaz ? Selon des commentaires, il vaut mieux sortir un peu plus d’argent que de continuer à faire du feu de charbon de bois. Pour Luc un jeune homme déjà servi, «c’est un soulagement que d’avoir enfin du gaz domestique, le prix important peu, après plus de deux semaines à utiliser du charbon de bois difficilement allumable». Si pour la plupart, le prix importe peu, Amandine pense que le Chef de l’Etat doit subventionner le prix de vente mais aussi de recharge des bouteilles de gaz domestique pour permettre à un grand nombre de personnes l’avoir. Afin d’éviter l’«usage abusif du charbon de bois et protéger l’environnement». Car, à l’en croire, «un morceau de charbon qui brûle, c’est un arbre coupé et ainsi la forêt en disparition». Le changement climatique et ses effets n’étant plus à démontrer, les autorités gouvernementales notamment le ministre de l’environnement sont donc interpelés.