Les usagers des différentes voies du Bénin sont de plus en plus exposés aux accidents de circulation. A l’origine, les gros porteurs. De nouveaux dispositifs doivent être pris pour corriger un tant soit peu la situation.
Abomey-Calavi précisément carrefour Bidossèssi dans la soirée de ce 20 Août. Un accident de circulation a coûté la vie à un jeune homme. Il y a environ une semaine, le dimanche 12 Août dernier dans la soirée, un autre accident au carrefour Akosombo. Bilan deux blessés graves. Un peu plus tôt dans la même journée à Dangbo, un autre accident coûtait la vie à un enseignant retraité. Son fils s’en est sorti grièvement blessé. Le 21 Juillet 2012 à pk 14, un autre accident coûtait la vie à un conducteur de taxi moto. Ainsi, depuis environ deux mois, il ne passe plus une journée sans qu’un accident n’emporte au moins un citoyen. Et à l’origine, les gros porteurs et les gros véhicules de transport en commun dont les bus. Raisons des accidents : conduite à vive allure, perte de contrôle ou inexistence de freins, conduite en état d’ivresse… Les raisons sont diverses mais souvent liées à l’état vieillissant ou au entretien des véhicules à l’origine. Le tout ajouté à l’inattention ou le manque d’expérience des conducteurs. Certes, les motocyclistes aussi en sont parfois à l’origine en se jetant par imprudence sous les roues de ces ‘’ carcasses’’, mais il y a quand même lieu de s’interroger par rapport aux heures des accidents. Pour le cas de Pk 14 par exemple, il sonnait environ 12h, une heure où la circulation devient un peu plus dense à cause des nombreux travailleurs qui rentrent à la maison pour se reposer. Ce qui amène à se demander ce que sont devenues les nombreuses décisions interdisant la circulation des gros porteurs dans la journée. Les responsabilités sont alors partagées. A peine trois mois après la prise de la décision interdisant la circulation des gros porteurs dans les grandes villes du Bénin, plus rien. Depuis lors, tout se passe comme side rien n’était. Avec cette recrudescence des accidents de circulation dans les grandes villes du Bénin, le ministère de l’intérieur et celui des transports devraient se pencher de nouveau sur la question. Ce, en prenant des mesures adéquates pour épargner les populations béninoises de ces drames quotidiens. Quant au centre national de sécurité routière, les responsables doivent revoir leur stratégie de travail en se faisant aider par les forces de l’ordre pour la répression des conducteurs indélicats. Aussi, avec l’allure des choses, l’intensification des actions de contrôle sur le terrain parait bien judicieuse. En attendant, les motocyclistes et autres usagers des voies devraient quant à eux faire beaucoup plus attention à leurs manières de conduire.