A travers une discussion qu’il a eue ce mercredi sur facebook avec Benoît Illassa, Candide Azannaï, donne une partie de sa version des faits sur son départ du parti de la Renaissance du Bénin (Rb).
A quelque chose, malheur est bon, dit l’adage. Voici un article publié par le blogueur Béninois Benoit IIlassa sur la démission du député Atao Hinnouho du Prd (parti du Renouveau démocratique), qui emmène Candide Azannaï à donner sa part de vérité sur son départ de la Renaissance du Bénin. Et la «vérité» qu’on retient de la réaction de Candide Azannaï, c’est qu’il a été «chassé» de la Rb contrairement à ce que l’on croit dans l’opinion depuis 2004 (date de son départ). Publié ce 26 septembre sur illassa.bénoit.over-blog.com (le blog de Benoit Illassa), l’article à la base de la réaction de Candide Azannaï est intitulé «Le député Ataou Hinnouho quitte officiellement le Prd de Me Houngbedji pour renforcer Léhady Soglo: Un cinglant camouflet pour Azannaï et Quenum». Dans l’article, benoit Illassa, réputé pour ses critiques acerbes à l’endroit du régime Yayi, annonce la démission du député Atao Hinnouho du Parti du Renouveau démocratique (Prd). Il informe que selon des «indiscrétions», l’honorable Atao «pourrait atterrir à la Renaissance du Bénin.» Avant de démontrer que ce probable ralliement est «un cinglant camouflet» pour Azannaï et Quenum qu’il qualifie d’«anciens barrons de la Rb». «Le jeune député Atao Hinnouho qui vient renforcer la RB est bien connu pour sa capacité financière et le monde fou qu’il draine derrière lui. On se souvient que, récemment, les deux anciens barons de la Renaissance du Bénin (RB) présidée par Léhady Vinangnon Soglo, ont tiré à boulets rouges sur les dirigeants de leur parti politique marquant ainsi leur profonde ingratitude. Le but visé était clair. Azannaï et Quenum étaient dans la même logique ; déstabiliser la municipalité de Cotonou et le gouvernement du Président Boni Yayi», écrit Benoît Illassa. Qui assimile dans son article Léhady Soglo, à Jésus qui «savait par qui et comment il serait trahi»
«Ma» part de vérité
La réaction de Candide Azannaï a donné lieu à un échange entre Illassa et lui sur facebook. Benoit Illassa a aussi publié sur son blog la position défendue par Candide Azannaï. Candide Azannaï est revenu sur l’histoire de sa relation avec la Rb en montrant qu’il n’a pas été ingrat envers le parti. Mais au contraire, il est un «vaillant combattant» qui a été «chassé» de la troupe. Candide Azannaï, président du Parti restaurer l’espoir (un parti qu’il a créé après son départ de la Rb) apprend qu’il était en politique avant l’avènement de la Rb et en est membre fondateur. «Je suis à l’origine co-fondateur dans les faits, les actes, les contributions et divers apports. C’est ce que tout le monde vous prouvera. Les Soglo compris», a affirmé Candide Azannaï. Il a rappelé y avoir occupé les fonctions de Conseiller politique, Secrétaire-Général Adjoint, puis Secrétaire Exécutif National. Dans l’organisation politique, il dit avoir pris part, en première ligne, à tous les combats. Exemple: Il a «dans une bataille électorale épique contribué aux côtés de vaillants autres militants à la conquête de la ville de Cotonou pour la RB.» Ce qui est «Une des plus belles réussites de mon modeste parcours politique.» Azannaï révèle que c’est son combat contre le « schéma héréditaire obnubilé par le népotisme» et pour «la démocratisation» qui a causé son départ du parti. Pour lui, c’est dans ce combat qu’il a «été exclu du parti RB», en «violation flagrante» de ses textes fondateurs. «Un congrès se réuni à Ouidah. J’ai appris qu’on m’a exclu. Les autres personnalités qui ont partagé ouvertement ma vision libératrice de la RB aussi (…) Si nous devons être honnêtes, nous devons rendre témoignage que je n’ai jamais démissionné de la RB. J’y ai été frauduleusement «chassé». Puis exclu précipitamment par un congrès que je souhaite ne plus qualifier», s’est défendu Candide Azannaï promettant de poursuivre sa réaction sur l’article publié par Illassa Benoît.