Moukaram Badarou sur Zone Franche : « Tout ne va pas bien, mais des efforts se font chaque jour… »

 

L’ancien Secrétaire général du Parti du renouveau démocratique (Prd) était l’invité de l’émission zone Franche (Canal 3 Bénin) de ce dimanche 9 septembre. Il est revenu sur son départ de Prd et s’est prononcé sur l’actualité nationale.

« Les lignes de ce que le chef de l’Etat appelle refondation sont les mêmes que mes convictions et c’est ce qui explique mon appartenance à la mouvance », ainsi s’est exprimé Moukaram Badarou, ancien Secrétaire général du parti du renouveau démocratique (Prd). Il était l’invité de l’émission zone Franche de la chaine de télévision Canal 3 Bénin de ce dimanche. L’homme qui a quitté la famille « tchoco, tchoco » il y a un peu plus d’un an a réagi sur l’entretien du chef de l’Etat du 1er août, le débat sur la Lépi, la gouvernance et est revenu sur sa démission du Prd. « Sur plusieurs plans, je pense que le chef de l’Etat n’a dit que la vérité.» Tel est son avis sur l’entretien du chef de l’Etat du 1er août dernier. Parlant de l’appel à l’affrontement pour lequel une partie de la classe politique et la société civile condamne le chef de l’Etat d’avoir lancé, Badarou soutient « qu’il peut s’agir de l’affrontement des idées. Et le contraire ne pourrait se comprendre.» Il pense qu’on peut tout reprocher au chef de l’Etat mais il faut reconnaitre sa volonté de faire. « La gouvernance n’est pas un échec à mon avis. La corruption a gangréné notre administration. Il faut faire des efforts pour réduire la corruption. C’est toujours difficile d’être aimé chez soi. Les chiffres parlent. Le leadership du président de la République lui a valu le poste de président de l’Ua. Tout ne va pas bien, mais des efforts se font chaque jour pour que les conditions s’améliorent », a-t-il déclaré. Et pour aller plus loin, il faut revoir tout ce qui touche aux valeurs. Sa réaction sur la sortie médiatique de l’honorable Candide Azannaï, Moukaram Badarou a soutenu que « cela pose un problème d’harmonie du groupe (Fcbe), de discipline de groupe. Car ailleurs quand vous condamnez tel que Candide l’a fait, vous déposez votre tablier. »

Même point de vue

Concernant l’une des principales conditions pour une correction sans polémique de la liste électorale permanente informatisée (Lépi), l’ancien Secrétaire général du Prd partage le même point de vue que Candide Azannaï : « il faut qu’il y ait une composition de la classe politique en mouvance-opposition pour la correction de la Lépi.» Selon lui, la Lépi est un instrument de développement. Mais tout le monde reconnaît qu’il y a des difficultés par rapport au fichier électoral. « Ce qui me réjouit aujourd’hui, c’est l’unanimité autour de la question de l’actualisation. Le travail qui se fait aujourd’hui, je pense que ça peut régler un certain nombre de choses », a-t-il avoué. 

Laisser un commentaire