A la suite du premier Cours technique qui s’est déroulé du 02 au 20 à Ouidah, le deuxième Cours technique sur «patrimoine culturel et développement local» se déroule du 10 au 28 septembre 2012 à l’Ecole du patrimoine africain (Epa) où 25 participants provenant de 25 municipalités, constitués de secrétaires généraux, des chefs des services culturels et techniciens des municipalités, des membres de la société civile du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal et du Bénin.
Dans son allocution de bienvenue, Baba Kéita, directeur de l’Epa dira que ce cours est destiné à accroître les capacités des personnels travaillant dans les municipalités en matière de gestion et de valorisation du patrimoine culturel ; il vient combler les acquis des différentes activités qui ont été menées jusque-là dans le cadre de ce programme «patrimoine et développement local» dans les pays cibles. Pour terminer, le directeur de l’Epa a laissé entendre que ce sera l’occasion pour les participants au cours des trois semaines de travaux, d’échanger sur la définition du patrimoine culturel, sur la recherche patrimoniale de leurs territoires afin de mieux l’intégrer au projet de développement de leurs communes en passant par les pathologies, les outils de gestion et de planification du patrimoine. Il n’a pas manqué de remercier aussi tous les partenaires techniques et financiers, sans oublier la coordination du projet.
Quant au secrétaire permanent de l’Aimf, il est important de plaider pour les droits à la justice, à la démocratie, au travail, à l’éducation, mais sans oublier le droit au patrimoine et à son respect. Pour lui, ce droit devrait s’appuyer sur cinq composantes à savoir, le droit du peuple aux vestiges matériels ou immatériels, le droit à la mémoire collective, le droit de défendre ce patrimoine et le droit à l’éducation et à la construction d’un savoir sur le patrimoine. Pour finir, il a proposé que le programme stratégique 2014-2018 de l’Aimf intègre la dimension patrimoniale dans sa réflexion.
Ouvrant les travaux, le représentant du ministre de la décentralisation, dira que si les communes ont en général un problème de ressources humaines, le secteur du patrimoine est encore plus démuni que les autres, donc il est important d’améliorer les connaissances des techniciens en matière de patrimoine culturel et de renforcer leur capacité. Pour finir, ils les invitent à être attentifs et assidus et que les trois semaines de partage soient bénéfiques pour eux.
Ce Cours dont la coordination a été assurée par l’Epa, a pour partenaires techniques et financiers l’Aimf, le CRAterre-Ensag, la Dpc du Bénin, le Pdm ; l’Isac l’Iscae, le Centre du patrimoine mondial, les associations des communes ou municipalités et les directions du patrimoine du Bénin, sans oublier l’appui de l’Union européenne.
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