La 4ème édition des Rencontres internationales de théâtre monodrame (Ritm) aura comblé les attentes. Ceci, selon l’objectif premier fixé par le comité d’organisation de ce festival en déplaçant la présente édition vers la ville de Lokossa. Aux dires de Pascal Wanou, Directeur de l’Association rencontres internationales de théâtre monodrame, les Ritm ont été délocalisées afin que le public de Lokossa commence par s’habituer au genre monodrame du théâtre et que la ville soit désormais mieux préparée à accueillir les spectacles du Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb).
L’engouement exprimé par ce public pendant les trois jours qu’a duré le festival témoigne de ce que cet objectif est atteint. Les témoignages des uns et des autres à la clôture de l’édition le samedi 20 octobre dernier en disent aussi long. Plus de 300 spectateurs faisaient salle comble à chaque soirée théâtrale, c’était une surprise générale. C’est un record difficile à atteindre même à Cotonou où le public est plus habitué au théâtre. C’est dire que la quatrième édition des Rencontres internationales de théâtre monodrame (Ritm) a permis de faire du public de Lokossa des amoureux du 4ème art notamment du monodrame. Il servira désormais donc pour le lieu par excellence de diffusion pour le Fitheb, selon les projections de Pascal Wanou.
Ceci a été possible grâce au riche programme de spectacles qui a marqué les Ritm 2012 du 18 au 20 octobre à la maison du peuple de Lokossa. Au total, six spectacles représentés, dont la bonne qualité a été avouée par des spectateurs avertis du théâtre mais aussi de ce public qui est allé à la découverte du «One man show» au théâtre. Notons que la première soirée a connu la présence de l’auteur, dramaturge, metteur en scène et professeur de lettres, l’Inspecteur Apollinaire Agbazahou, actuel Directeur de l’enseignement secondaire des départements du Mono-Couffo.
La réussite de ces spectacles est l’œuvre des comédiens Boukary Tarnagda (Burkina Faso) dans Joë et John, Noëlle Kalou de la Côte-D’Ivoire dans Virgule d’union, Ami Akofa Kougbenou dans l’appel d’une dormante mise en scène par Amadou Saendou (Togo), Rosaline B. Daagueh de la compagnie Seisamo de Baïmex (Bénin) dans «Je ne suis pas en colère… je crie» du Camerounais Wakeu Fogaing mis en scène par le béninois Kocou Yémadjè, Anicet Adanzounon (Bénin) dans «2011», une écriture de Hermas Gbaguidi et Kocou Yémadjè (Bénin) dans «Confessions Posthumes» de Ouaga-Ballé Danaï.
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