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Livre «Gbêkon, le journal du prince Ouanilo» : hommage au seul prince témoin de la mort de Gbêhanzin

Par Charly Hessoun
il y a 8 ans
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Mathématicien et sociologue de formation, Blaise Aplogan vient de publier sa 4ème  œuvre sortie de sa passion pour les lettres. «Gbêkon, le journal du prince Ouanilo». Le livre a été officiellement lancé le samedi 27 octobre 2012 à l’Institut Cerco à Cotonou.

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Blaise Aplogan évoque la mémoire d’un valeureux prince daxoméen d’Abomey. C’est à travers son roman, «Gbêkon, le journal du prince Ouanilo» paru aux éditions L’Harmattan dans la collection encres noires. Le lancement a eu lieu samedi dernier à l’Institut Cerco de Cotonou. Un lancement qui aura été un rendez-vous d’hommage à l’enfant chéri du Roi Gbêhanzin, le prince Ouanilo Arini Aristide Béhanzin. Le seul prince témoin du décès du Roi Gbêhanzin sur sa deuxième terre d’exil en Algérie.

«Gbêkon, le journal du prince Ouanilo» évoque selon l’auteur de la préface, entre autres, l’attachement de Ouanilo à son père. «C’est un modèle d’attachement familial» explique-t-il. Aussi, un modèle d’attachement à sa culture. Premier avocat de l’Afrique noire francophone au barreau de Paris après un cursus scolaire chez le Blanc, le prince s’est refusé d’être un eunuque. «La culture française a quelque peu blanchi la tête du prince mais elle n’a pas blanchi son cœur» témoigne le professeur Jean Pliya.

Ouanilo, c’est également un modèle de respect de la parole du père pour son évolution. L’exil du prince Ouanilo avec et après son père lui a servi, à en croire Blaise Aplogan, d’un voyage d’apprentissage des savoirs de Blanc qui ont été décisifs dans leur succès dans la guerre contre le Roi Gbêhanzin. Son père lui adressant la parole, disait «Mon fils, quel que soit ton avenir, méfie-toi des flatteries des Blancs, sinon elles te gâteront le cœur. Ne recherche que leur savoir. Là réside le secret de leur force. Puise à cette source jusqu’à satiété, mais garde-toi de devenir un eunuque dont on ne sait s’il est homme ou une femme, blanc ou noir. Sois toi-même comme une gourde remplie à ras bord» (confère «Kondo le requin» du professeur Jean Pliya). 

Cet attachement culturel est l’un des ponts qui relient la vie de l’auteur à celle de son personnage. L’auteur qui refusait lui aussi de parler une autre langue et d’être déconnecté de sa culture. D’autres points relient leur vie. «Gbêkon, le journal du prince Ouanilo» est inspiré aussi du journal personnel de l’écrivain depuis une trentaine d’année et de sa propre psychologie familiale, entre autres. Né en 1958 à Porto-Novo, Blaise Aplogan vit depuis 1981 à Paris où il enseigne.

Un livre, des défis

Sous forme d’un journal sur ses 220 pages, «Gbêkon, le journal du prince Ouanilo» est une révélation sur la vie de ce prince. Certes, une fiction romanesque mais proche de la réalité, ont témoigné les différentes personnalités présentes à la cérémonie de lancement du livre et qui sont des témoins ou des connaisseurs de l’histoire du Danxomey, le Bénin d’aujourd’hui. Ce roman, d’une part, invite les historiens béninois à la recherche afin de révéler ce qu’a été précisément la vie du prince Ouanilo. D’autre part, c’est un défi notamment aux autorités béninoises en charge de l’enseignement et de la culture. Dans son exposé présenté lors dudit lancement, Blaise Aplogan a souligné le problème de la valorisation et de promotion des langues nationales. Pour lui, le malentendu entre le Roi Gbêhanzin et le colon est né des défauts de communication précisément de la langue qui a servi à la rédaction des traités entre les deux parties. «C’est ce que nous n’avons pas choisi et qui nous a été imposé» dira l’écrivain Jean Pliya qui se demande, «Quand est-ce que nous allons choisir ce que nous voulons être ?». Mais les réflexions que suscite ce livre pourraient être des pistes de délivrance du Béninois comme le considère l’auteur, «la littérature, un acte de sens, et le roman, un chemin intérieur vers la liberté.»

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