Ifb : «La Sainte ni touche» d’Adélaïde Fassinou au cœur des échanges

 

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La séance “club de lecture " du mois de novembre qui s’est tenue le samedi dernier à l’auditorium de l’Institut français du Bénin (Ifb) a connu Adélaïde Fassinou Allagbada comme invitée. La présentation de son ouvrage «La sainte ni touche» a meublé cette rencontre.

C’est bon de faire la lecture, mais c’est mieux de rencontrer l’auteur lui-même. Ce sont là les mots par lesquelles Robert Asdé, Président de l’Association Ayé culture a résumé l’objectif qu’il vise en invitant l’écrivain Adélaïde Fassinou à la rencontre du club de lecture du samedi 24 novembre dernier. Il a fait une brève présentation du roman «la sainte ni touche», le dixième ouvrage de l’auteur. Le livre tourne essentiellement autour d’une dame qui a voyagé sur l’Europe pour les études et qui malgré toutes les difficultés, a atteint son objectif.

À la suite du président, l’auteur, regrette le fait que depuis peu, la chose culturelle cède place à la politique. Elle, elle se réjouit d’avoir porté son choix sur la culture et se dit d'être à l'aise. Son livre au cœur de la rencontre rassemble beaucoup de faits et comme elle l’a si bien dit, un livre est un assemblage de réalités et d’imaginaires. Dans ce livre, à ses dires, l’expérience de son voyage effectué dans le cadre de l’obtention de son diplôme d’études universitaires en stylistique française y figure de façon voilée. Des curiosités vécues au cours du séjour, le changement de caractère des occidentaux au printemps et des rencontres avec des femmes déçues sur le plan sentimental et qui ne sont plus prêtes à s’ouvrir à l’amour font partie intégrante du roman selon l’auteur. C’est le cas d'Anita, l’héroïne du livre.

Les moments d’échanges

À la question de savoir pourquoi la thématique de la femme apparaît toujours dans ses œuvres, elle répond: «Je suis femme et je veux être porteuse des préoccupations et des problèmes de la femme.»

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Plus l’écriture vieillit, plus elle s’améliore, a fait comprendre l’auteur en réponse à l’assistance qui trouve son tout dernier ouvrage meilleur. L’écrivaine, a exhorté les participants à lire matin, midi et soir, pour forger leur instruction et leur propre personnalité.

La rencontre a connu une pause artistique qui a permis à Eskill Agbèdè de revenir sur le thème de l’amour par le biais des textes de la pièce de théâtre d’Edgar Okiki Zinsou mis en scène par Robert Asdé.

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