Professionnalisation de la danse au Bénin : la Compagnie Fabre/Sènou s’engage avec les danseurs béninois

 

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Le projet «la danse au Bénin, un métier pour demain» est dans sa dernière phase d’exécution, celle de création et de diffusion. C’est du moins ce que les initiateurs ont confié à la presse, à la faveur d’une conférence de presse ce mercredi 21 novembre 2012 au Centre culturel Artisttik Africa à Cotonou.

Démarré le 02 février 2012 pour finir le 31 janvier 2013, ce projet repose sur la formation, la création et la diffusion, explique Norbert Sènou, le coordonnateur général. Il est porté par la Compagnie franco-béninoise Fabre/Sènou avec l’appui financier de l’Union européenne à travers le Programme société civile et culture (Psc). L’objectif, d’après Norbert Sènou, c’est de faire de la danse, un métier qui nourrit son homme au Bénin. Et ce, en passant par la professionnalisation du secteur, la dynamisation de la création contemporaine inspirée de la danse traditionnelle béninoise. Pour ce faire, la Compagnie Fabre/Sènou a mis en place au profit de 14 danseurs béninois, une formation technique et théorique, entre autres. Outre la formation d’ensemble, quatre de ces danseurs sont allés compléter leur formation à Bordeaux.

À ce groupe, il est également associé une équipe d’enfants qui ont suivi une formation. Tout ceci a été assuré par le trio Norbert Sènou, Caroline Fabre et Justin Ewa Tohinnou avec d’autres chorégraphes bordelais. Il y a eu aussi la contribution d’un slameur pris comme le griot contemporain. Son intervention a été utile pour les stagiaires afin de comprendre comment la parole peut prendre possession du corps pour une danse contemporaine.

Aux dires de la directrice artistique, Caroline Fabre, le projet, dans son déroulement, s’est appuyé sur une démarche chère au Centre de formation L’Alternative à Bordeaux. Dans cette démarche, le corps, la parole, la danse et la musique s’associent pour produire un mélange inouï sur le chemin d’une création contemporaine.

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Conscients que 12 mois ne suffisent pas pour faire effectivement de la danse un métier au Bénin, Norbert Sènou et son équipe ambitionnent de poursuivre l’accompagnement des danseurs béninois au-delà du présent projet. Déjà, une porte est en train de s’ouvrir aux bénéficiaires de ce projet sur l’Europe dans le cadre de création et de diffusion de spectacles.
La conférence de presse a été clôturée par la remise de kits de danseurs et par une petite prestation de danse.

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