Plasticien d’origine béninoise, Érick Ahouansou a procédé vendredi dernier au lancement au Bénin, de sa première œuvre phonographique sortie de sa passion pour la musique, «Ayé».
Des arts plastiques à la musique, le pas est franchi pour Koffi Jacob Érick Ahouansou alias Dah-Jah. L’artiste peintre né à Cotonou le 23 juin 1967 vient de sortir un single, intitulé «Ayé». Le produit a été présenté au public béninois le vendredi 23 novembre 2012 dans les locaux de la galerie d’art Abc à la haie vive à Cotonou.
«Ayé» est le fruit de la passion et du talent du peintre et collaborateur architecte pour la musique. Depuis plus de deux décennies, il fait montre d’un penchant très poussé pour le reggae aux couleurs jamaïquaines. Ce single en est un témoignage.
Plus qu’un single, c’est plutôt un album même si l’artiste le considère comme single. L’œuvre est une compilation de trois titres. L’artiste y parle de la vie, de la nature et des mouvements de la nature. Ce sont trois titres faits de “verbes durs“ qu’on reconnaît pour la plupart des reggaemen. Sur cet album, le peintre musicien a chanté «Bad war» (mauvaise guerre), «Destruction of evil» (destruction du mauvais) et «Up right for The battle» (prêt pour la lutte).
«Ayé» est une œuvre venant de très loin. Pour mémoire, c’est depuis 1994 que l’artiste, avec des textes écrits en anglais par Julien Dègan, a composé ses chansons. Mais n’étant pas satisfait de la qualité du produit final, il n’a pas voulu l’offre aux mélomanes en l’état. En 2007, son travail et son talent dans le domaine de l’art pictural lui ouvrent les portes de Chicago pour une exposition collective à la Notheastem Illinois university. […] En 2012, l’artiste y retourne mais cette fois-ci pour remixer l’album «Ayé» qu’il met enfin sur le marché discographique.
Laisser un commentaire