Sida : la «Coalition Arv» plaide pour la cause des Pvvih

 

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Devant le Chef de l’État, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida célébrée samedi dernier, la «coalition Arv» a plaidé en faveur des personnes vivant avec le VIH.

Elles ne sont pas restées en marge des manifestations officielles qui ont marqué, cette année, la célébration de la 25ème édition de la journée mondiale lutte contre le Sida. Les organisations regroupées au sein de la «coalition Arv» étaient aussi de la partie sur l’esplanade du stade de l’amitié de Kouhounou, samedi dernier. L’objectif de leur participation était précis. C’était une occasion pour elles de faire part au Chef de l’État, de leurs revendications liées à l’amélioration des politiques en matière de lutte contre le VIH/SIDA au Bénin. Et ces structures ont trouvé le moment propice, à leur avis, pour le faire. Inscrits sur plusieurs pancartes, les messages ont été montrés au Chef de l’État, président du Comité national de lutte contre le sida, au moment de l’allocution du réseau béninois des associations de personnes vivant avec le VIH /sida (RéBap ). Sur ces pancartes on pouvait lire, «15% du budget à la santé = ARV et réactifs pour les PVVIH», «Zéro nouvelle infection, Zéro stigmatisation, Zéro décès, ce n’est pas possible sans 15% du budget de l’État à la santé et sans financements innovants», «La taxe sur les communications GSM, c’est pour la lutte contre le sida».

La «Coalition Arv» a été portée sur les fonds baptismaux sur initiative de l’Ong Ceradis, dans le but de plaider pour une lutte efficace contre le sida au Bénin. Elle regroupe en  son sein, Ceradis, Rébap+, Robs, Cebac-Stp, Abdd, Afjb et l’Ong Alcrer. Sa mission est de porter haut les disfonctionnements remarqués au niveau de la prise en charge des Pvvih et d’interpeller les décideurs, dont le Président de la République, à prendre leurs responsabilités envers les Pvvih/Sida. Tout ceci, dans le but non seulement de sauver ces milliers de Béninois vivant avec le Vih/Sida et dont la vie est menacée du fait de la mauvaise qualité de prise en charge, mais aussi pour l’atteinte effective de cet objectif fixé par l’Onu/Sida qui est «zéro nouvelle infection à Vih, zéro discrimination, zéro décès lié au sida».

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