Domaine du Port en eau profonde de Sèmè-Kpodji : les sinistrés crient toujours leur ras le bol

(Ils appellent Boni Yayi au secours) Le dossier du Port en eau profonde de Sèmè-Kpodji continue de susciter des vagues de mécontentements dans le rang des propriétaires de parcelles sinistrés de la zone.

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Malgré leurs multiples appels aux responsables en charge de ce dossier, les autorités semblent toujours rester insensibles aux déboires des sinistrés. C’est pour cette raison qu’ils continuent de crier leur ras le bol et demandent l’arbitrage du premier magistrat du pays. 

Au moment où les sinistrés de la zone portuaire en eau profonde de Sèmè-Kpodji, qu’on a dépossédé de leurs parcelles, crient leur ras le bol, c’est le mutisme total au niveau des responsables en charge de ce dossier. On se rappelle que dans la perspective de mettre en œuvre dans les plus brefs délais ce projet, le gouvernement avait déclaré d’utilité publique ce domaine et avait mis en garde les propriétaires terriens dudit domaine contre tout nouvel aménagement, les obligeant à croiser les bras et, du coup,  incapables de disposer de leur domaine. Ces sinistrés attendent toujours de rentrer en possession de leur  dédommagement afin qu’ils puissent  se recaser convenablement ailleurs. En effet, réunis au sein d’un creuset dénommé Comité de défense des intérêts des propriétaires de la zone portuaire de Sèmè-Kpodji (Co.d.i.pro.zo.p.s), ces sinistrés avaient tenu le 27 octobre 2012 dernier une réunion au cours de laquelle les membres ont invité les autorités en charge du dossier de dédommagement des propriétaires terriens de ladite zone à entrer en négociation avec eux avant fin novembre 2012 au plus tard. Mais il se fait que malheureusement, jusqu’à ce jour, ces autorités sont restées insensibles à leur appel. C’est pour cette raison que les sinistrés réunis au sein du Co.d.i.pro.zo.p.s ont déploré le mutisme coupable du gouvernement et en particulier des responsables qui pilotent ce dossier. Ainsi, ces derniers rendent responsables les autorités concernées et prennent à témoin tout le peuple béninois des conséquences que peut engendrer ce mépris. A en croire les propriétaires terriens membres de ce creuset, une assemblée générale sera organisée dans les jours à venir afin de situer les responsabilités. Ce sera aussi l’occasion pour le Co.d.i.pro.zo.p.s de faire le compte rendu de toutes les démarches entreprises jusque-là et des décisions conséquentes à prendre dans ce cadre. Face à cette situation qui perdure depuis 2005, il faudrait que le chef de l’Etat en personne prenne ce dossier à bras le corps, pour éviter les troubles qui découleraient du mécontentement desdits sinistrés.

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