L’esplanade du restaurant Berlin a accueilli, le mercredi dernier, les manifestations marquant la célébration des 25 ans d’activité au Bénin de l’Organisation non gouvernementale dénommé Enfant Solidaire d’Afrique et du monde.
La question de la protection des enfants est doublement au cœur des préoccupations au Bénin au cours de cette semaine. Après l’ouverture, le lundi 3 décembre dernier du 8ème comité du réseau ouest africain de la protection des enfants (Rao), l’Ong Enfant solidaire d’Afrique et du monde (Esam) dont le directeur exécutif, Norbert Fanou-Ako, est aussi le coordonnateur pays du Rao, a marqué ce mercredi 5 décembre, un arrêt à mi-parcours, après 25 ans d’activités. Cette manifestation rehaussée, par les sommités de la question de la protection des enfants dont, entre autres, le directeur de la Fondation suisse de service social international, le président du comité de la protection des enfants aux Nations-Unies, ainsi que les représentants d’autres réseaux panafricains de la question des droits des enfants, a été l’occasion pour Norbert Fanou-ako et les siens, de présenter brièvement les actions, les acquis et les projets à venir de leur organisation. Mais avant, le Directeur de Esam, est revenu sur les circonstances de la création de l’organisation. «Nous étions encore en révolution, les enseignants et les autres fonctionnaires étaient en grève. Conséquence, les élèves et écoliers étaient désœuvrés et livrés à eux-mêmes. C’est ce qui a motivé la création de Esam», a-rappelé Norbert Fanou-Ako avant d’ajouter que le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) était le premier partenaire de l’organisation. Quant aux actions, elles sont énormes et multiples et visent exclusivement la protection des enfants, à travers le renforcement des capacités des organisations de la société civile et la réalisation d’une vingtaine d’études. Cependant «les acquis sont aussi à la taille des actions et des attentes», d’après le directeur de l’Ong. Entre autres acquis, on peut citer les nombreuses participations de l’organisation aux différentes discussions axées sur les droits des enfants, tant en Afrique que dans le monde, la construction d’une maison d’étude, la construction d’école pour enfants déshérités. Par ailleurs, les invités étrangers à cette cérémonie de bilan n’ont pas tari de témoignages sur les actes posés par Esam à l’échelle internationale. La cérémonie a pris fin sur un diner en l’honneur des partenaires.
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