L’armée malienne n’attendra pas septembre 2013 pour libérer le Nord selon Sanogo

Le capitaine Amadou Haya Sanogo, le tombeur d’ATT, a fait le tour de certaines garnisons de Bamako le lundi 3 décembre dans l’après-midi pour dire à ses frères d’arme de s’apprêter au combat contre les occupants du Nord. La guerre de libération du Nord, leur a-t-il signifié, n’est plus qu’une question d’heures.

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Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, auteur du putsch du 22 mars (CMSRFDS), l’a tranché lundi après-midi : l’armée ne va pas attendre jusqu’au mois de septembre 2013 pour engager la guerre contre les occupants du Nord. Il a aussi révélé que les armes maliennes qui étaient bloquées au Port de la Guinée seront à Bamako dans les 72 h.

Le capitaine Sanogo a fait ces deux révélations le 3 décembre à l’issue d’une visite inopinée au Groupement mobile de sécurité (GMS) et au camp des gardes de N’Tomikorobougou où il a rencontré les troupes qui sont désormais en alerte. Le capitaine a averti ses frères d’arme que l’armée ne va pas attendre septembre 2013 pour commencer le combat contre les bandits armés au nord comme l’a dit Romano Prodi, envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies (ONU) au Sahel au cours d’une conférence de presse, le mardi 20 novembre à Rabat (Maroc).

Le capitaine Amadou Haya Sanogo a assuré que les commandants de compagnie qui doivent libérer les régions du Nord sont déjà désignés. Chaque compagnie, a-t-il ajouté, a pour mission de libérer une région. Après la libération, la police assurera la sécurité.

Le capitaine Amadou Haya Sanogo a promis que les armements qui étaient bloqués au Port de la Guinée sont déjà en route. Selon le président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, dans les 72 h ces armes seront à Bamako. Il a promis que dès qu’elles seront à Bamako, l’arme déclenchera les hostilités pour bouter hors du pays les indépendantistes du MNLA, les islamistes radicaux et les narcotrafiquants.

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C’est dire que l’armée, dont la centralité dans la résolution de la crise, est plus que jamais décidée à assumer son rôle avec ou sans les forces étrangères.

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