Les membres de la 6ème mandature officiellement installés

Après leur élection le 27 novembre dernier, les nouveaux membres de l’Odem ont officiellement pris service. C’était hier, à l’occasion d’une cérémonie d’investiture organisée à la Maison des médias de Cotonou.

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« Une équipe s’en va et une autre s’installe». Après trois années passées à la tête de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (Odem), Richard Magnidet et son équipe ont passé le témoin au nouveau bureau que préside Guy Constant Ehoumi. Conscient de n’avoir pas relevé tous les défis, le président de la 5ème mandature de l’Odem, Richard Magnidet, a rappelé au bureau entrant, les «énormes défis» qui l’attendent. L’«assainissement» de la corporation qui est pleine de «brebis galeuses» et la corégulation des médias avec la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, sont deux grands défis que tous voudraient voir être relevés au soir de la nouvelle mandature, dans trois ans. Et comme le «bureau a les coudées franches», il y a des espoirs. C’est pour cela que le président du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel, Malick Gomina, a invité les nouveaux membres de l’Observatoire à tout faire pour que la presse béninoise revienne sur le droit chemin. Le droit chemin où «professionnalisme et éthique» sont de mise, comme le rêve le doyen Jérôme Carlos pour le journaliste béninois. Si «seul le journaliste peut sauver le journalisme», il faut de l’audace pour assainir le monde des médias au Bénin. «Osez, osez, et encore osez…», a lancé le vice-président de la Haac, Édouard Loko, à l’endroit de la nouvelle équipe. Et si ce n’est rien que de l’audace, Guy Constant Ehoumi et les autres membres qui placent leur mandat sous le signe de l’amélioration sans condition de l’image de la presse, semblent en avoir à revendre.

Après avoir rappelé les prérogatives de l’Odem qui sont, entre autres, de faire observer les règles de déontologie et d’éthique dans les médias et défendre la liberté de la presse, le nouveau président de l’Observatoire a tout de suite affiché la volonté et la détermination de sa mandature d’«accompagner la profession à se débarrasser de tous les acteurs des médias qui ne sont pas reconnus à travers une identité fiable». Et dans ce sens, il est d’ores et déjà recommandé que dans les prochains jours, les responsables délivrent des cartes de la rédaction à leurs personnels qui n’ont pas de carte de presse. Conscient de ce que la réalisation des missions assignées à l’Odem ne sera pas facile, Guy Constant Ehoumi en appelle au sens de responsabilité des professionnels et des responsables des médias du Bénin et à la coopération. Il n’exclut pas cependant, l’usage des «moyens extrêmes» si cela se présentait comme la solution pour sauvegarder les valeurs de la presse béninoise.

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