Journée annuelle du Fnm : un engagement certain pour la promotion de la finance participative

Devenue une tradition depuis 4 ans, la journée annuelle du Fonds national de la microfinance célébrée le vendredi 14 décembre 2012 à l’hôtel Azalaï à Cotonou, a été un moment de reconnaissance de la bonne gouvernance,

Publicité

de la transparence et de l’effort constant qui règnent au sein de la jeune équipe dirigeante ouverte à la critique et à l’auto-évaluation, et déterminée à relever tous les défis qui subsistent encore dans le secteur afin de faire de ce fonds orienté vers la base, un véritable outil de lutte contre le chômage et la pauvreté au Bénin.

La deuxième édition de la semaine nationale de la microfinance qui s’est déroulée la semaine écoulée, a été clôturée vendredi dernier par la Journée annuelle du Fonds national de la microfinance (Fnm). Celle-ci, organisée pour la 4ème fois consécutive, a été fêtée à l’hôtel Azalaï à Cotonou. Au-delà d’une simple fête nationale, cette 4ème édition a eu une dimension internationale avec la participation des pays comme la France, le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Congo, l’Afrique du Sud, etc.

Certes, étaient au menu, des chants, danses, sketchs, déclamations poétiques et autres réjouissances, mais le moment était plus consacré à des réflexions autour du fonds. «La journée annuelle du Fonds national de la microfinance est un rendez-vous de bilan, un rendez-vous d’échanges, un rendez-vous de critique à l’issue duquel nous sortirons avec des enseignements supplémentaires pour améliorer le système», a annoncé Komi Koutché, Directeur général du Fnm, à l’ouverture de la célébration. Cette tradition d’ouverture à la critique au Fnm témoigne de la volonté de transparence au sein de l’Institution, à en croire l’honorable Gilbert Magana, Coordonnateur du Réseau des parlementaires pour la microfinance et les institutions de microfinance. Cette pratique, soutien le député, participe à la bonne gouvernance. Un défi que doivent relever toutes les institutions de microfinance.

Une fierté nationale dont les mérites dépassent les frontières

A l’ouverture de la fête, ils étaient nombreux, les professionnels du secteur de la microfinance à reconnaître le travail qui se fait de bien au Fnm. En leur nom, Valaire Houssou, le Président de l’Association des professionnels et structures décentralisées de microfinance, dénommée Consortium Alafia, s’est réjouit de la bonne collaboration entre le Fnm et les autres structures de microfinance, et avoue : «Le Fnm est une originalité et une fierté nationale dont les mérites dépassent les frontières». C’est, à l’en croire, le fruit de la qualité et du dynamisme qui sont de mise au sein de l’équipe dirigeante, bien qu’elle soit jeune. Le Président de Consortium Alafia en veut pour preuve les nombreuses prouesses enregistrées par cette équipe au cours de l’année 2012. Lesquelles prouesses ont incité les partenaires techniques et financiers (Ptf), par la voix de Makarimi Adéchoubou, Directeur régional Afrique de Femu, à réaffirmer leur disponibilité dans l’accompagnement du Fnm dans sa vision de faire de cette institution un outil de développement au Bénin. Entre autres succès est mentionnée, la certification Iso 9001 – 2008.

Publicité

Pourtant on ne s’en vante pas!

En dépit des couronnements de succès, l’orgueil n’a pas gagné de la place au sein de la Direction du Fnm et du Ministère de tutelle. Il est bien de reconnaître et de célébrer le succès des nombreuses initiatives, mais il est meilleur de maintenir haut le flambeau. Et c’est là, l’une des idées maîtresses du Ministre de la microfinance, Réckya Madougou Yèdo, à travers cette journée annuelle. «La certification est un mérite à consolider», confie le Ministre. Elle réaffirme : «C’est un moment important de décision […] pas un moment de se baigner dans l’autosatisfaction». L’objectif, c’est de porter loin les regards et de dénicher les défis, réfléchir là-dessus pour de nouvelles perspectives.

De nouvelles perspectives

En termes de perspectives, il s’agit, aux dires du Directeur général du Fnm, de «mobiliser davantage de ressources au profit du secteur de la Microfinance en vue du financement  d’activités productives  (par exemple de l’agriculture) concourant à l’atteinte des Omd, d’assurer une approche de développement sectoriel des produits, orientée vers la promotion de la microfinance d’emploi, positionner le Fonds National de la Microfinance comme une institution de référence au plan national et international, dans les domaines de la finance inclusive et de la bonne gouvernance». Aussi, sera-t-il question, de «rendre effectives l’alphabétisation des bénéficiaires et la mise en place d’un système de micro-assurance adapté, de développer des produits à dimension technologique (mobile banking) répondant aux besoins des Imf et des populations, développer et renforcer le partenariat avec les autres acteurs, notamment les partenaires étrangers et les banques locales, pour relayer progressivement le Gouvernement dans la mise en place des lignes de crédit».

Sur ce, le ministre Réckya Madougou Yèdo appelle tous les membres de son équipe et tous les acteurs de la microfinance à définir ensemble, de nouvelles stratégies adéquates y parvenir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité