Une nouvelle ère de professionnalisme au cinéma s’annonce au Bénin

Les 13 et 14 Décembre derniers, plus d’une vingtaine d’acteurs du cinéma béninois ont suivi au siège de Gangan-Porduction, une formation de renforcement de capacités organisée à leur intention par l’agence de production Ziphapi-Production.

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Des améliorations professionnelles considérables seront constatées d’ici peu dans les productions cinématographies au Bénin. C’est du moins l’engagement pris vendredi dernier par un ensemble d’acteurs du cinéma béninois. C’est à la faveur de la cérémonie de remise d’attestation, à l’issue d’un atelier de renforcement de capacités qu’ils ont suivi. Deux jours durant, l’occasion a eux offerte par Ziphapi-Production leur a permis d’acquérir des notions sur les techniques de production audiovisuelle, la différence entre le théâtre et le cinéma, et l’écriture d’un scénario.

Ceci, à en croire, Pierre Zinko, alias Eléphant Mouillé, Directeur de Ziphapi-Production, permettra de mettre fin à la promotion de la médiocrité qui se note de jour en jour dans le 7ème art au Bénin. Cette formation était la bienvenue vue l’ampleur inquiétante que prend cette médiocrité dont la preuve est la mauvaise qualité des œuvres cinématographiques qui inondent le marché béninois. Des œuvres qui ne répondent pas aux normes en matière de Cinéma. La qualité des instruments souvent inadéquats joue aussi beaucoup sur la qualité des images, fait savoir Eléphant Mouillé. Aussi, mentionne-t-il, le mélange de genre, théâtre et cinéma  s’observe sur le marché.

«Il faut reconnaître qu’actuellement, le cinéma béninois bat de l’ailes» soulève Gaston Eguédji. Mais grâce à la présente formation, les stagiaires avouent que beaucoup d’efforts vers le professionnalisme seront enregistrés.Seulement, avertit Euloge B. Aguiar, l’un des formateurs, «il ne s’agit pas de nourrir la prétention de dire qu’en deux jours, nous avons formé des cinéastes. Mais nous avons partagé nos connaissances dans les thématiques proposées. Qu’ils fassent bon usage des notions acquises.» Sur ce, les participants se sont engagés, non seulement pour l’application de ces notions, mais aussi pour le partage avec leurs collègues qui n’ont pas eu la chance d’y prendre part. C’est ce qui, aux dires du Directeur de la cinématographie, Dorothée Dognon, serait plus avantageux pour le cinéma béninois.

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