Il n’y a qu’un chemin vers le Progrès… Et l’Afrique tarde à le prendre!

Voici les propos acceptés et soutenus d’une Excellence, Ambassadeur de son Etat, tout en étant par la même occasion serviteur d’une Entité Spirituelle, un émissaire de la Cité du Vatican : « Le développement de l’Afrique est chaleureusement recommandé pour le salut de l’Humanité » !

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Ne cherchez surtout pas, ce sont des propos hors micro, dans des cercles privatifs qu’un heureux hasard nous a permis de prendre connaissance. Dans l’instant, les propos ne nous ont nullement interpellés. Ce n’est que bien plus tard, lors d’une réflexion sur la Gestion du Changement et la construction de la Paix Universelle Durable, que nous avons compris cette affirmation dans toute sa lourdeur… de sens ! Aussi, avons-nous cherché comment en tenir compte, par la recherche du Vrai Chemin du Progrès… Pour l’Afrique, et le salut de l’Humanité toute entière.

Pourquoi et comment le développement de l’Afrique serait-il lié au salut du Monde?

Nul ne peut durablement vivre heureux, avec toute la sérénité et la tranquillité qu’il désire, s’il est entouré par un océan de misère, par une marre de malheur. Telle est la problématique première de la question du bien-être, et en découle, celle du développement et du progrès social. Aucune nation, aucun peuple ne peut durablement se développer, progresser dans le bonheur et le bien-être de ses populations, si tous ses voisins, ou juste l’un d’entre eux, végète dans la misère la plus affligeante, dans la pauvreté la plus criarde.

C’est le cas de l’Afrique aujourd’hui, un continent qui, malgré tous les efforts de la communauté internationale, continue de végéter dans un sous-développement séculaire, et ne s’en émeut même pas. Tandis que cet état de choses préoccupe grandement les autres nations développées, jusqu’à en perdre le goût de la vie, sans pouvoir jouir des nombreuses richesses qu’elles ont réussi à accumuler au prix de nombreux sacrifices par le passé : des millions de morts par la peste pour progresser dans la santé ; la famine issue de la guerre mondiale pour mettre en place une sécurité sociale ; les horreurs d’une autre guerre créant la Croix Rouge internationale et ses actions de solidarité…

Les exemples sont nombreux, et nous n’auront ni le temps, ni l’énergie de les lister intégralement. Retenons juste que pour atteindre le développement Aujourd’hui, il faut avoir consenti d’énormes sacrifices Hier.

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Le Chemin du Progrès est parsemé de grands sacrifices!

Il n’y a qu’un Chemin et un seul, pour atteindre le progrès social et le développement socio-économique. Celui-ci est parsemé de sacrifices, de renoncements, de rigueur, de privations continuelles, constantes, afin que les lendemains soient meilleurs, afin que l’Avenir nous redonne les fruits de tous ces sacrifices, de toutes ces privations, avec un effet multiplicateur bien entendu, car le temps a passé.

L’Africain n’est pas très porté sur les sacrifices…

Cette vérité un peu sentencieuse que nous venons de lancer dans le débat, la nécessité du sacrifice, est un peu contraire à la psycho-sociologie africaine, en tout cas à notre connaissance, quoique soutenue par des théories et réflexions scientifiques. Oui, l’Africain n’aime pas beaucoup consentir à des sacrifices, et nous souhaiterions partager avec vous les trois arguments suivants, sans aucun parti pris.

  1. Parole d’Africain : Pourquoi devrais-je consentir des sacrifices maintenant, prétendument pour développer mon continent, alors que partout ailleurs, c’est l’opulence, les grandes infrastructures mégalopoliques, la folie de la consommation ?
  2. L’Afrique est enserrée dans l’étau du temps, car au moment où les autres nations faisaient leurs sacrifices, consentaient à leurs privations nécessaires, la conjoncture internationale n’était pas la même ; elles étaient protégées de l’extérieur par nombre de lois protectionnistes qui leur permettaient une quasi autarcie, sans se soucier du sort ni du statut des autres nations voisines ou plus lointaines. Cela n’est plus possible aujourd’hui, avec l’existence de l’Organisation Mondiale du Commerce et ses nombreuses exigences d’ouverture des frontières et des marchés.
  3. Enfin, l’Afrique est enserrée dans l’étau de l’espace, car le monde est devenu un village planétaire avec la dynamique de la mondialisation globalisante. C’est d’ailleurs ce qui donne plus d’acuité à l’affirmation de l’ecclésiaste : « le monde ne peut poursuivre son évolution dans le progrès, si l’Afrique ne suit pas la course vers le développement en rentrant dans la même dynamique » !

Oui, si l’Afrique ne se développe pas, au moins à un niveau acceptable pour rester dans l’épopée des nations, elle deviendrait comme le « maillon faible qui favoriserait la brisure de la chaîne ». Et ici, nous parlons de la chaine de la vie.

L’Occident ne peut plus continuer à vivre dans cette opulence ostentatoire quand des millions d’Africains ont du mal à joindre les deux bouts, à trouver des lendemains meilleurs. L’Afrique ne pourra pas accepter de consentir à des sacrifices nécessaires, aussi bien pour le développement du continent que pour la protection de notre capital environnemental commun, par exemple en réduisant sa propension à mettre en circulation de vieilles et grosses voitures 4×4 voraces en carburant, alors que la tendance générale est à la promotion des énergies propres… lorsque les Européens, les Américains, et maintenant les Chinois continuent de faire des gaspillages, d’énergie et de ressources !

Cependant, cela ne saurait encourager l’Africain à baisser les bras et à renoncer à la lutte pour son développement qui est plus que nécessaire.

Car, personne ne viendra construire l’Afrique et favoriser son développement, à part les Africains eux-mêmes. Mais, de grâce, faisons vite, car le salut de l’Humanité en dépend.

Sinon, ce serait ouvrir des voies royales pour l’accroissement des attaques terroristes, au développement de la criminalité internationale, notamment par la Toile mondiale, ou attiser l’appétit des nouveaux "Barberousse" des mers, pirates dans les eaux continentales africaines…

Quand des millions d’Africains affamés éternueront, le "monde libre" ne manquera pas de péter… Nous serions bien prévenus.

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