Frontière de Sèmè-Kraké : un réseau de trafic de mineurs démantelé

 

Publicité

Le trafic d’enfants mineurs constitue une gangraine à la frontière Bénino-nigériane et plus précisément au niveau de la frontière de Sèmè-Kraké. En effet, dans la matinée du vendredi dernier, un convoi de deux minibus d’immatriculation togolaise remplis d’enfants, pour la plupart des mineurs, s’apprêtaient à passer la frontière de Sèmè-Kraké. Mais avec le dynamisme du nouveau commissaire du commissariat spécial de Kraké, Waidi Akodjènou, et aussi grâce à la collaboration des citoyens de la localité, il a pu mettre la main sur ce réseau de convoyage d’enfants mineurs. Ce vendredi là, ils étaient au total 52 enfants mineurs entassés dans deux minibus qui ont été arrêtes par les éléments du commissariat spécial de Sèmè-Kraké. A en croire les explications du commissaire Waidi Akodjènou, ces enfants étaient déjà débarqués dans une maison proche de la frontière et il ne restait qu’à les faire passer la frontière deux à deux sur des motos zémidjans. Mais quand l’information lui a été signalée, des dispositions ont été prises pour coincer ces enfants mineurs dans la maison en question. C’est ainsi qu’ils ont été pris dans la maille de la police. Malheureusement, les deux chauffeurs et le convoyeur auraient pris la clé des champs. Selon le commissaire, les enfants proviendraient probablement du Togo voisin. Ces enfants ont été questionnés, mais le constat est que, ils ne parlent pas français et pour la grande partie c’est de très petits enfants à part une jeune fille allaitante avec un bébé dans le groupe. Pour le commissaire, ce trafic reste une réalité qu’il faut comprendre. Le commissaire Waidi Akodjènou déclare même que le lundi dernier, un réseau de 10 enfants mineurs a été arrêté au niveau de la frontière, provenant du Bénin. C’est dire que ce phénomène est récurant et il faut prendre des mesures idoines pour décourager ces genres de choses et ceux qui sont impliqués. Toutefois, selon le commissaire, ces enfants arrêtés seront mis à la disposition d’une unité spécialisée dénommée Office central de protection des mineurs, pour les besoins de l’enquête.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité