Can 2013 : les Requins Bleus ont tenu tête aux Bafana Bafana

Avec une première période intense et laborieuse et une seconde partie assez ennuyeuse, l’Afrique du Sud (pays organisateur) a manqué sa première sortie dans sa Can devant des Capverdiens solidaires.

Publicité

Et le second match n’a rien changé dans ce groupe A où les quatre équipes ont chacun un point. Cette 29ème édition de la Can qui fait que désormais, l’Afrique n’aura plus sa fête lors des années impaires, est déjà celle du jamais vu. Jamais en ouverture d’une Coupe d’Afrique des nations, les deux premiers matches de la compétition n’avaient accouché de deux scores nuls et vierges de 0 but partout. Pour les Bafana-Bafana, cette première sortie dans la Can a confirmé les doutes et les inquiétudes des supporters et des observateurs. On sait que l’équipe n’est pas une foudre de guerre. Mieux on se rend compte aussi qu’elle n’a pas un fond de jeu. Mais, la faiblesse qu’on a observée dans le jeu des sud africains, samedi dernier, est déconcertante. Au point où le Cap Vert est apparu, sur la pelouse, plus à l’aise que le pays organisateur. D’ailleurs les meilleures occasions du match étaient du côté des Requins Bleus qui ont péché par naïveté et manque d’expérience. Ils se sont compliqués la vie en essayant des gestes techniques qui ne leur ont pas réussi. Une victoire capverdienne n’ aurait pas été volée, compte tenu de la qualité de jeu qu’ont produit les deux équipes. Tant les Bafana-Bafana ont souffert de l’absence des joueurs de la trempe de Steven Pinard et de Bénédicte McCarthy. Et au milieu de terrain, il a cruellement manqué un patron pour asseoir le jeu et fournir de bonnes balles à Parker. Dans ce groupe, le pays organisateur risque de ne pas aller au second tour.

Début poussif pour le Maroc

Avant ce match, les Lions de l’Atlas comptaient quatre (04) victoires et un nul dans les confrontations face aux Palancas Negras. On attendait donc beaucoup mieux de l’opposition entre Marocains et Angolais. Mais, le spectacle attendu n’aura duré que quinze (15) minutes. Le temps pour El-Hamdaoui (9ème ) et Assaïdi (13ème ) de mettre à contribution le gardien angolais Lama. Ensuite, plus rien ou presque dans ce National Stadium quasi-déserté par les supporters! Le retour des vestiaires aura apporté quelque sueur froide notamment grâce à une sortie complètement manquée du gardien de but marocain Lamyaghri (46ème ). Mais le tir de Guilherme, fraîchement entré en jeu et tout heureux de profiter d’un tel cadeau, vint mourir à quelques centimètres du but des Lions de l’Atlas.

Sur une pelouse totalement détrempée, ce sont finalement les Angolais qui se sont montrés les plus dangereux (66ème, 83ème, 87ème ). L’entrée en jeu de Younès Belhanda (54ème) côté marocain n’y changera rien et ce match s’acheva comme il avait commencé, et surtout sans but. Cette première journée dans ce groupe n’aura pas tranché sur la qualité de chacune des quatre équipes. Elles gardent donc chacune les mêmes chances qu’avant le début de la compétition. La 2ème journée sera décisive pour accéder au second tour. On aura droit alors,à Durban le 23 janvier, aux confrontations Afrique du Sud – Angola et Maroc – Cap Vert.

La vraie fausse démission de Claude Leroy

Le problème récurrent des primes de matches et autres a failli emporter, la semaine dernière, le sélectionneur national des Léopards de la République démocratique du Congo (Rdc), Claude Leroy. Ce dernier a menacé les dirigeants en charge de la gestion de l’équipe nationale de payer les primes de match de ses  collaborateurs et des joueurs sinon il déposera le tablier. Prenant cette menace au sérieux, ces dirigeants ont dû satisfaire à ses doléances. C’est après la satisfaction de ces doléances qu’il a levé sa menace de démission. Il faut même noter que les joueurs ont menacé de ne pas s’entraîner si les responsables de la Fédération et l’Etat congolais ne revoient pas leur copie. L’attitude Leroy a le mérite de rassembler tout le monde autour de lui et de regarder dans la même direction. Cela s’est démontré hier sur le terrain lorsque les Congolais sont revenus à deux reprises au score face aux Black du Stars du Ghana. Signalons que la Rdc a remporté la Can en 1968 et 1974. Alors, la sélection nationale congolaise conduite par le capitaine Trésor Mputu compte redorer son blason sur le continent. C’est dans cette optique que Claude Leroy, voulant mettre toutes les chances de son côté, a annoncé sa fausse démission.

Publicité

Le Ghana cale devant la Rd Congo

Menés par2-0, lesLéopards de la Rd Congo ont su revenir au score pour arracher un précieux point aux Black Stars qui ont manqué l’occasion de prendre la tête du groupe B.

Il est peut-être trop tôt pour le dire. Mais, la qualité du jeu offert par le quadruple champion d’Afrique amène à dire que les Frères Ayew et un certain Kévin Prince Boateng ont manqué cruellement au Ghana. Même si les Léopards n’ont pas dominé de bout en bout la rencontre, ils ont montré plus d’engagement et de détermination. D’ailleurs, ce sont eux qui se sont fait menaçants dans les vingt premières minutes notamment par Lualua (12èmeet 16ème) et Mputu (14ème ). Le temps pour Gyan de manquer le premier de ses nombreuses occasions. A la réception d’une lumineuse ouverture, il fila droit devant les buts de Robert Kidiaba (TP Mazembe). Mais il ouvre trop son pied et la balle passe à côté de la cage (25ème). Et il fait attendre la 39èmeminute pour voir Agyemang Badu poussé la balle dans les filets congolais à la suite d’un centre à ras de terre de Kwadwo Assamah (Udinese/ITA) consécutif à un une-deux avec Christian Atsu (Porto/POR) du côté droit des buts de Kidiaba. De retour des vestiaires, quatre minutes ont suffi pourKwadwo Assamah pour faire le break. Un corner du gauche vers la droite des buts congolais va retrouver la tête de Kwadwo seul au second poteau. Kidiaba ne pouvait rien et le Ghana menait 2-0 (49’). Cette avance est de courte durée. Car, Mputu sur une belle ouverture d’un coéquipier va battre de l’extérieur du pied droit le gardien congolais (52). Sur un faute consécutive à un tirage de maillot dans la surface de réparation ghanéenne, Dieumerci MBokani se rend justice sur penalty (Anderlecht/BEL) et ramène les deux équipes à égalité (2-2). Plus rien ne sera marqué jusqu’au coup de sifflet final du sud africain Daniel Bennet.

Les Aigles s’envolent

Une courte mais précieuse victoire pour des Maliens qui, hier, ont eu beaucoup de mal pour venir à bout d’une équipe nigérienne joueuse. Loin d’être ridicule, le Mena a fait douter les Aigles durant plus d’une heure, notamment par deux occasion de Maazu. Jamais au cours de la rencontre on ne l’a sentifaire des calculs. Au contraire, les poulains de l’Allemand Gernot Rohr ont produit du jeu, ont été solidaires et généreux dans l’effort. Après une première partie assez appliquée, les Aigles ont pris la mesure du match et Seydou Kéïta s’est chargé de punir la seul faute du gardien nigérien, Daouda Kassaly. Après sa frappe tendue déviée en corner par Kassaly (53) et celle de l’intérieur du pied gauche qui trouve le montant droit des buts nigériens, l’ex-barcelonais et sociétaire de Aerbin Dalian (Chine) met un plat du pied gauche pour envoyer la balle dans les buts du Mena suite à une sortie manquée de Daouda Kassaly (82’)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité