Les colloques sur le thème général de l’édition 2013 du Fespaco « Cinéma africain et politiques publiques » ont débuté le mardi 26 février au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).
La cérémonie de lancement des activités a été présidée par le ministre de la Culture et du Tourisme du Burkina, Baba Hama.
Considérés comme des rendez-vous incontournables du Fespaco, les colloques sont des moments de réflexion à l’évolution du cinéma africain. Cette année, ils se tiennent les 26 et 27 février et portent sur 4 panels.
Il s’agit de : « Etats des lieux des politiques publiques d’aide aux productions cinématographiques et audiovisuelles dans les pays africains » ; « Du constat à l’action : la contribution au niveau communautaire et des institutions » ; « Du constat à l’action : les solutions au niveau des Etats» ; « Du constat à l’action : la contribution des institutions financières/l’axe juridique ». Le thème général est choisi en tenant compte des préoccupations de l’Afrique et du rôle que le cinéma africain doit jouer dans l’éveil des consciences des peuples africains. Dans cette optique, il doit être compris comme une réflexion des préoccupations de notre temps et non un critère pour la compétition. Pour le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, le choix du thème de cette 23e édition est une interpellation des pouvoirs publics qui ont un rôle à jouer dans la relance du cinéma africain. Car la situation dans laquelle le cinéma africain se trouve aujourd’hui, n’est pas encourageante. Elle est marquée par l’absence de véritables politiques nationales dans ce domaine. « Toutes choses qui ne favorisent pas l’éclosion de la production cinématographique », a-t-il reconnu.
C’est en 1973 que les thèmes de discussions sur le Fespaco ont été organisés pour la première fois.
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