Faible taux d’enseignants de français qualifiés dans le secondaire : la préoccupante situation au cœur d’un atelier du Cne

 

Publicité

Vendredi 08 février 2013, s’est tenu à la salle de conférence du Conseil national de l’éducation, un atelier de réflexion sur la situation alarmante de l’enseignement du français dans les établissements secondaires.

L’enseignement de la langue française dans les établissements d’enseignement secondaire pose problème. Et pour  cause ! Très peu d’enseignants de la langue de Molière en situation de classe, ont reçu une formation de base pour. Selon les statistiques du ministère de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique, sur les 1518 professeurs de français en situation de classe, seulement 335 ont un diplôme de lettres, soit 22%. «C’est déjà mieux que la situation de l’enseignement des mathématiques mais c’est insuffisant», a affirmé le Président du Conseil national de l’éducation, Paulin Hountondji. Et que faire donc pour améliorer le niveau de l’enseignement de cette langue fondamentale parce qu’outil de transmission de savoir et de connaissances au Bénin ? C’est ce qui justifie l’initiation vendredi dernier, par le Cne, d’une séance de travail.  De cette séance de réflexion qui a réuni autour du Président du Cne, les acteurs des trois ordres d’enseignement dans notre pays, sont sorties plusieurs propositions. Et la  mise en place d’un comité pour identifier les différents problèmes est la principale proposition faite. Et les membres dudit comité identifiés. Les membres se rencontreront vendredi 15 février prochain pour discuter et faire des propositions applicables. Pour les acteurs, il faut promouvoir la lecture. Ce qui passe par la mise à disposition de manuels pour les apprenants. Il a été décidé aussi, la création dans tous les établissements d’une bibliothèque. La question même de la méthode d’enseignement de la langue française a été abordée. Et il s’avère nécessaire de revoir la formation des formateurs de même que les conditions de recrutement des stagiaires dans les écoles de formation des formateurs. Dans le court terme, «il faut lancer un appel aux enseignants béninois de la langue française, admis à la retraite, pour qu’ils se réinvestissent dans l’enseignement de cette matière qu’ils aiment, sur la base d’un contrat que leur proposerait le ministère de l’enseignement secondaire». Il faut également réintroduire la dictée et la dictée-questions, et en faire une barrière pour l’obtention du Certificat d’études primaires (Cep) et du Brevet d’étude du premier cycle (Bepc).

Aussi, les participants à cette séance de travail ont-ils décidé de l’organisation d’un atelier ou séminaire pour se pencher sur l’alarmante situation de l’enseignement du français dans notre pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité