L’Un remobilise ses militants de la 16è circonscription électorale (vidéo – mise à jour)

Pour les responsables de l’Union fait la Nation, le temps est à la revue des troupes. Dans l’après-midi de ce samedi à la maison des jeunes d’Agla à Cotonou, ils ont tenu une séance de travail avec les délégations de leurs militants de la 16è circonscription électorale.

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Quelle que soit l’intensité de la tempête, le roseau ne va jamais rompre. Au contraire, comme un phénix, l’Un renaîtra toujours de ses cendres, et en conquérant. C’est en substance le message que tenait à partager les responsables de l’Union fait la Nation (Un) avec les représentants de leur base des 7è 8è 9è 10è 11è 12è et 13è arrondissements de Cotonou. Les élections communales et municipales étant imminentes, il faut un réarmement moral et des stratégies nouvelles pour arriver à bout des « mécanismes malsains de tripatouillages des élections ».  Et pour cela, une forte délégation du bureau de l’Union fait la Nation a effectué le déplacement. Entre autres, il y avait les vice-présidents Idji Kolawolé, Emmanuel Golou, le Coordonnateur de l’Union, Lazard Sèhouéto, rejoint par son adjoint Théophile Montcho, le secrétaire national à la formation, Zacharie Todan.

Que de combats

Selon Emmanuel Golou, il y a deux combats à mener aussi bien par les responsables que par les militants. D’abord un combat interne. Il faut voir comment positionner les gens crédible sur les listes, sans exclusion, car il s’agit des élections de proximité. En ce qui concerne le combat extérieur, l’ambition de l’Un est d’avoir un maximum de conseillers, de chefs de village, de chefs d’arrondissement et de maires. Pour Emmanuel Golou, président du Parti social démocrate (Psd), la mise en place de la Commission électorale nationale autonome (Cena) est aussi un combat.  Il va falloir tout faire pour être représenté. Il y a aussi le combat des contentieux électoraux. Car, il y a toujours des conseillers, des chefs de village et autres qui n’ont jamais été installés.

Des stratégies

«N’ayez pas peur, vous connaissez les débuts de l’Un et vous savez où nous en sommes », rassure Lazare Sèhouéto. Alors, il n’est pas question de céder à l’esprit de discorde que certains tentent de semer entre les militants et militantes de l’Un. «Ceux pour qui on s’est battu il y a cinq ans pour qu’il prenne la tête de la mairie de Cotonou ne sont plus avec nous», relève Sèhouéto avant d’ajouter que «si vous vous battez dans vos quartiers et arrondissements, nous aurons des élus et pourrions leur barrer le chemin».  Pour Idji Kolawolé, aujourd’hui, c’est à la télévision qu’on fait croire que tout va bien. Mais chacun dans sa maison sait ce qui se passe. C’est pourquoi depuis trois ans, «nous avons décidé de changer le Bénin, mais nous n’avons pas renoncé». Alors, des séances de travail seront tenues dans chaque arrondissement pour peaufiner les stratégies à adopter pour gagner les combats qui viennent.   

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