Le Syntrasesh paralyse les centres de santé dès lundi prochain

Les membres du Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine (Syntraseh) sont en colère. Un mécontentement qui se justifie par des mutations opérées tout récemment par le ministre de la santé, Dorothée A. K. GAzard, au niveau de l’hôpital de Zone d’Abomey-Calavi.

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En effet, dans une lettre adressée à leur ministre de tutelle le 18 février dernier, Soulé Salako et les siens ont fustigé les circonstances ayant conduit à la mutation de trois de leurs camarades de l’hôpital de Calavi. Selon eux, ces affectations qui ne respectent aucun textes en vigueur, n’est ni plus ni moins, qu’un règlement de compte, une intimidation contre leur syndicat. ‘’Vous venez de confirmer que les loups ne se mangent pas entre eux. Vous avez royalement mis de côté la parole donnée, les textes en vigueur, pour sortir un titre de mutation liberticide. Tous nos militants et responsables qui contestent la gestion hasardeuse du Dr Yessoufou Daouda ont été jetés en pâture’’ ont-ils écrit. Un acte qui viole selon le Syntrasesh, l’article 19 de l’arrêté 2012-0292/MS/DC/SGM/CTJ/DRH/SARH du 05 juin 2012 et prouve que la ministre Dorothée A. K. Gazard s’est rangée du côté des bourreaux du syntrasesh en leur déclarant la guerre.

Ainsi, ‘’pour compter du lundi 25 février 2013, tous les militants et sympathisants du Syntrasesh, sur toute l’étendue du territoire national devront porter des bandeaux rouges à la tête, de jour comme de nuit, dans tous les services et formations sanitaires ; arrêter de produire les rapports d’activités journaliers, hebdomadaires, ou mensuels à tous les niveaux ; surseoir aux activités préventives que sont la vaccination, la consultation post-natale, les activités de planification familiale etc. ; afficher des tracts pour dénoncer et exiger la démission des responsables de cette dérive rétrograde’’ ont-ils menacé. Un mot d’ordre qui se poursuivra jusqu’à ce que l’acte de mutation soit annulé, selon le Sg/Syntrasesh.

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