Présidentielle 2016 : guerre froide entre Koupaki, Nago et de Souza autour du contrôle des Fcbe

Selon le souhait du Chef de l’Etat, les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) passeront bientôt du statut de coalition à un parti politique. Cette décision suscite déjà de folles envies chez les candidats potentiels de la majorité présidentielle qui se bousculent tous pour avoir la main mise sur  cette nouvelle machine politique en gestation.

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Les premiers épisodes de la rude bataille qui aura lieu lors de l’élection présidentielle en 2016, ont déjà commencé dans certaines formations politiques. Depuis quelques jours en effet, les ténors des Fcbe se réunissent pour réfléchir sur la transformation de leur coalition en parti politique. Les premières réunions se sont déroulées sous les auspices de Eugène Azatassou, coordonnateur national, épaulé par des personnalités politiques comme Mathurin Nago, Président de l’Assemblée Nationale et d’autres personnalités politiques. Il faut battre le rappel des barons et des faucons de la coalition dont certains, déçus par les intrigues, les stratagèmes et les manœuvres subreptices  ont pris leurs distances avec la chose politique. Il faut travailler alors pour rallumer la flamme de cette coalition qui s’éteint depuis les dernières élections présidentielle et législatives de 2011. Mais déjà, les réticences et les méfiances des différentes tendances au sein de cette coalition risquent d’hypothéquer ce nouveau projet politique. En effet, selon des sources proches du coordonnateur national des Fcbe, la présence de certaines personnalités politiques dans l’équipe qui préside les travaux entraine une forte réticence de la part de certains potentiels candidats. C’est le cas du Premier ministre. Selon des sources proches de l’intéressé, il aurait émis ses réserves à participer à ces réunions une fois qu’il a vu le Président de l’Assemblée Nationale prendre le devant des choses, assimilant cet engagement du Président Nago comme une caution tacite à lui donnée pour bénéficier après des fruits de la refondation en cours. Le 3è, Marcel de Souza, aurait lui, décliner toutes les invitations, prenant prétexte sur ses nombreuses occupations ministérielles. Pourtant, il n’est pas pour autant occupé lorsqu’il s’agit d’aller faire des œuvres sociales sur le terrain en compagnie de son épouse. A chacun d’eux, ses petits calculs et sa stratégie pour porter en 2016 le flambeau du Président Boni Yayi et pour briguer la magistrature suprême

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