Le député Candide Azannai a donné de la voix lors de la séance plénière du vendredi dernier en évoquant la séparation des dossiers examinés le vendredi dernier là et les deux dossiers concernant Armand Zinzindohoué et Kamarou Fassassi à examiner ce jour en plénière. Il a tiré la sonnette d’alarme en informant que ces dossiers de poursuite sont de deux natures.
Selon certaines informations parlementaires, les deux dossiers à examiner ce lundi seraient des dossiers très sensibles compte tenu des accointances politiques et des relations personnelles très poussées qui lient ces anciens ministres à des députés. Pour le premier cas, celui de l’ex-ministre Zinzindohoué Armand, ce dossier de poursuite ne ferait pas encore l’unanimité au sein des députés. D’un premier côté, l’ex-ministre de l’intérieur, après son volte face dans l’entourage du pouvoir Yayi, a fait un grand saut au sein de la Renaissance du Bénin qui est désormais son nouveau parti politique d’accueil. Donc, il serait très difficile que les députés du groupe parlementaire RB livrent facilement ce pion à la haute Cour de Justice. D’un autre côté, il bénéficie des relations personnelles avec des députés. Les pressions étant ce qu’elles sont au parlement, il sera très difficile de faire envoyer ce ministre à la Haute Cour de Justice. Par contre pour le cas Kamarou Fassassi, les membres de la commission des lois, lors de l’examen de son dossier n’auraient pas eu d’éléments graves comme motifs pour sa poursuite.
Ils auraient même eu recours au rapport de la mission parlementaire qui l’avait épinglé dans son contenu mais la caresser dans le sens des poils dans leur conclusion. Sur un autre plan, ce dossier ne fait pas non plus l’unanimité dans le rang des parlementaires. Ce ministre aurait également des relations personnelles ou de travail avec certains députés avec qui, il avait eu à collaborer. Donc l’envoyer à la Haute Cour de Justice, risque de porter atteinte à ces relations fraternelles.
Il s’agit alors de négocier plus, comparativement aux trois autres dossiers qui sont passés le vendredi dernier comme une lettre à la poste. Autrement dit, le suspense continue ce jour au palais des gouverneurs parce qu’on ne sait pas encore ce qu’il adviendra de ces deux dossiers.
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