En matière d’œuvre littéraire, la plupart des créations du professeur Mahougon kakpo sont campées dans les valeurs traditionnelles. Poète, dramaturge et critique littéraire, il puise ses inspirations notamment du Fâ.
«Le Fâ, une immense et inépuisable réserve du savoir dans le domaine littéraire», soutient l’écrivain. Il travaille actuellement pour la création d’une école ou d’un institut où on enseignerait les sciences de Fâ. Il explique ici le pourquoi de son choix.
«Nous ne devons pas attendre que d’autres personnes viennent d’ailleurs pour nous parler des choses de chez nous. Nous devons d’abord commencer, nous-mêmes, à célébrer nos propres valeurs pour que les autres puissent les reconnaître après. Et peut importe s’ils les reconnaissent ou pas. A partir du moment où nous-mêmes nous savons que ce sont des valeurs, nous les adoptons ainsi.
Je parle fondamentalement de Fâ dans la plupart de mes œuvres et j’en fais aussi une préoccupation de recherche, parce que parce le Fâ embrasse tous les domaines. Fâ est un vaste corpus de textes inexplorés et inépuisables dans tous les domaines de la connaissance. Lorsque vous prenez le Fâ, vous avez le domaine de la philosophie, de la littérature sacrée, de l’anthropologie, de la religion, de l’ethnologie, de la mathématique (probabilité, statistiques) et surtout le domaine que nous sommes en train de découvrir mais qui était déjà contenu dans le Fâ, qui est le domaine de l’Internet. C’est-à-dire le système hypertexte qui caractérise le Fâ. C’est sur la base de ce système qu’a été créé l’Internet. Vous comprenez que nous avons de belles raisons de nous fonder sur le Fâ pour aller dans la plupart de nos recherches. Je pense que fondamentalement, toute recherche viable et porteuse qui doit se faire, doit se fonder sur les recherches dans ce domaine. C’est pour cela que je m’y consacre personnellement.»
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