FSP ASECMAR : de la théorie à la pratique…

 

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Dans le cadre du projet français FSP ASECMAR et de son stage Action de l’Etat en mer niveau supérieur, un exercice de gestion de crise maritime s’est déroulé ce jeudi 25 avril dans la matinée.

Un tanker se dirigeant vers le port de Cotonou est victime d’une voie d’eau qui le met en danger de se perdre et de couler à quelques km du port. Comment organiser les secours des dix membres d’équipage ? Comment se rendre sur place pour évaluer les dégâts ? Comment maîtriser le risque de pollution des côtes béninoises et enfin, quelle communication de crise doit-on mettre au point à l’égard des médias, toujours très demandeurs d’information au plus fort d’une crise ?

C’est l’ensemble de ces paramètres complexes qu’ont dû gérer les stagiaires. Tout en optimisant l’organisation du travail et la répartition des tâches, il leur a fallu assurer la conduite des opérations, la mobilisation des experts des différents domaines concernés par le naufrage, et le contact avec les plus hautes autorités et les médias. Leur plus grand atout aura été la variété de leurs profils professionnels et donc de leurs compétences puisqu’ils provenaient de la police nationale, la justice, les forces armées béninoises, les directions de l’environnement, de la marine marchande, des Pêches, etc.

C’est certainement le plus fort message de ce stage auquel participaient également Togolais, Guinéens et Ivoiriens, à savoir que l’Action de l’Etat en mer ne peut protéger les Etats côtiers et sauvegarder leurs intérêts qu’en s’appuyant sur une organisation dédiée mais qui garantisse la coordination entre les administrations et la mobilisation de toutes les compétences maritimes.

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Cet exercice a été rendu possible grâce au soutien de l’Union Européenne (et de son programme CRIMGO) qui a envoyé un expert dans la gestion de crise maritime.

Le FSP ASECMAR achèvera cette session du premier semestre 2013 avec un stage inédit, rassemblant pendant 2 jours et demi les directeurs et directions adjoints des administrations béninoises, togolaises, ivoiriennes et guinéennes concernées par l’action de l’Etat en mer.

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