Insécurité à l’Uac : des cas de vols de motos perpétrés par des gangs

Les étudiants de l’université d’Abomey Calavi sont victimes depuis quelques semaines d’innombrables cas de vols de motos. Une situation qui plonge l’ensemble des acteurs du monde universitaire dans la psychose et suscite des remous.

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a sécurité des biens et des personnes est désormais remise en cause à l’université d’Abomey Calavi, depuis quelques jours. Ceci se justifie par les multiples cas de vols de motos observés sur le campus. Deux motos volées à la faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg), trois autres volées à la faculté de droit et sciences politiques (Fadesp) et deux autres dérobées chez les étudiants de la sociologie-anthropologie à la Faculté des lettres (Flash). C’est le bilan des différents vols recensés, la semaine écoulée, sur le campus d’Abomey-Calavi. Face à cette réalité peu soutenable qui ne saurait perdurer, certains étudiants ont manifesté leur indignation vis-à-vis des autorités qui devraient leur garantir une quiétude absolue. Judicaël Zondodé, étudiant en deuxième année à la faculté de droit et sciences politiques, dénonce l’incompétence des agents chargés de la sécurité des motos au niveau des différents sites de ‘’garde-vélo’’. Incompétence qui, d’après lui, serait dû à l’ignorance des responsables du Bureau d’Union d’Entité (Bue), qui sont en charge non seulement de la gestion du personnel des gardes-vélos, mais aussi de tout ce qui concerne l’étudiant dans son cadre d’étude. On se rappelle : Fin mars, des tickets-bus et d’autres accessoires avaient été emportés par des personnes mal intentionnées, dans une structure délocalisée du centre des œuvres universitaires et social (Cous) d’Abomey-Calavi. Une situation qui avait suscité des remous au sein des acteurs et n’a pas été sans conséquences. Si certains ont tôt fait d’endosser la responsabilité de ces actes de vandalisme aux gangs, malfrats et à d’autres personnes extérieures au monde estudiantin, d’autres y voient la complicité des étudiants eux-mêmes. «Les étudiants maitrisent mieux l’enceinte de l’université et savent comment ça fonctionne. Ils ont plus de facilité à voler les motos de leurs camarades».Nous confie Christelle Kindéhou, étudiante au département de sociologie. Dubien Léandre Akpo, un autre étudiant proche d’une des victimes, affirme que ce sont les étudiants qui tissent des liens avec des braqueurs de la ville, pour commettre ensemble leurs forfaits sur le campus. Les avis sont donc partagés sur les causes de ces vols.

Des solutions

Pour donc mettre fin à ces agissements, et sécuriser le campus d’Abomey-Calavi afin de réduire les vols de motos, il faut, d’après certains responsables étudiants, obliger les étudiants à déposer leurs motos aux garde-vélos prévus à cet effet, recruter des agents de sécurité aptes pour le travail, convertir les tickets en papier en tickets plastiques, dans le but d’éviter les éventuelles falsifications et diminuer le coût des ‘’garde-vélo’’. Vivement que les autorités à divers niveau définissent un plan d’action efficace pour faire de ce haut lieu du savoir un bastion de sécurité.

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