Présentation du rapport d’activité exercice 2012 à l’Uac

(12 mois seulement et l’Uac sur les rails de la modernisation) Vendredi 29 mars dernier, l’équipe rectorale de l’Uac a présenté son rapport d’activité exercice 2012. La cérémonie a eu pour cadre l’amphi Idriss Deby.

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Une gestion transparente pour faire de l’Université d’Abomey-Calavi, une «université du troisième millénaire, ouverte sur le monde et résolument au service du développement du Bénin». C’est le mode de travail qui accompagne la vision de développement de l’équipe rectorale en place depuis environ 1 an et demi. Vendredi 29 mars dernier, en effet, l’équipe rectorale conduite par le Recteur Brice Sinsin, a présenté son rapport de gestion académique exercice 2012.

 L’exercice de compte rendu à toute la communauté universitaire de « ce qui a été fait de l’argent reçu» qui, à en croire le Recteur dans son mot lors de la cérémonie, devrait être un reflexe, est une première dans l’histoire de l’université. Cette initiative, principe de bonne gouvernance, témoigne du souci de transparence et de crédibilité de l’équipe rectorale, en vue de donner confiance à tous les partenaires de l’Uac.

Choses que le directeur de cabinet du ministère de l’enseignement supérieur a saluées à leur juste valeur. Dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture, le Dc Sahidou Salifou a félicité l’équipe rectorale pour son travail et l’encourage à continuer dans ce sens.

La révolution ‘’Sinsin’’

L’Université d’Abomey-Calavi rayonne et son développement est enclenché. De la présentation des différents rapports, il ressort en effet, que les réformes engagées ces douze derniers mois à l’Uac par l’équipe du Recteur Brice Sinsin, ont donné un nouveau visage à l’université. De la gestion administrative et financière à la sécurisation des centres universitaires, en passant par la gestion académique et la gestion de la recherche, sans oublier la coopération et l’assainissement, un nouveau souffle a été impulsé. Et beaucoup de défis ont été relevés.

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Au nombre de ces défis, on peut noter la normalisation du calendrier universitaire. «La semestrialisation de l’année universitaire est désormais une réalité et les cours sont programmés par modules thématiques», s’est réjoui le Recteur. Puisque «dans un environnement sain, (les enseignants) pourront produire sains», cela ne semble plus un souci à l’Uac. L’environnement a été assaini et « des ordures des années 80 ont été évacuées». Et pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants, les travaux de construction du bureau des enseignants ont été lancés et «si ce n’est (à cause de) l’entrepreneur, le chantier aurait été déjà livré».

Il faut préciser que plusieurs autres réformes ont été engagées et réussies, notamment la mutualisation des amphithéâtres, la réalisation des états financiers et l’inventaire du patrimoine de l’université. Le partenariat entre l’Uac et les universités privées est désormais dynamique. Il faut noter également dans les actions phares, l’édition régulière du mensuel ‘’Uac-info’’ et la dynamisation du partenariat avec le monde professionnel.

Aller encore plus loin

Si le bilan des 12 mois de gestion par l’équipe du Recteur Brice Sinsin est reluisant et que des constats de «changements dans l’amélioration» ont été faits par le porte-parole des syndicats d’enseignants, Innocent Bokossa, tout n’a pas été pour autant rose. «Il nous faut encore des choses», a insisté Innocent Bokossa qui expose une liste de doléances pour améliorer davantage les conditions des enseignants. Des laboratoires, des enseignants compétents, des bureaux, des distinctions pour les meilleurs enseignants sont, entre autres, les points de revendication du professeur. Il faut que «les exigences du Lmd soient étudiées pour ne pas que les enseignants soient trop pénalisés», a souligné le syndicaliste.

Précisons que le défi majeur reste, à en croire le Recteur, la gestion des effectifs pléthoriques des apprenants. 

Pour la relève de tous ces défis, le Recteur, pour qui le combat pour la modernisation  de l’Uac ne fait que commencer, pense que nul ne sera de trop.

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