Braquages, viols, agressions… perpétrés par des personnes venues du Nigeria. La proximité du Bénin avec son «grand voisin de l’Est» se révèle, de jour en jour, être aussi une véritable source d’insécurité pour les Béninois.
Longtemps citée comme une «chance», la proximité du Bénin avec son voisin de l’Est, le Nigeria, se révèle être également, au fil des jours, une véritable source d’insécurité. Et les 773 kilomètres de frontière terrestre (difficilement sécurisés) que les deux pays partagent, se révèlent être une véritable passerelle pour les hommes sans loi ni foi. Qui volent, violent et tuent dans tout le pays, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest.
Dans la commune d’Abomey-Calavi, il y a quelques semaines, des hommes sans foi ni loi ont rendu visite, de façon consécutive, à plusieurs familles qu’ils ont pillées, volées, violées et même tuées. Semant, en l’espace de quelques jours, la terreur dans le cœur des paisibles populations de Calavi. Après leur arrestation et leur présentation à la presse, mercredi dernier, il s’est révélé que les cinq malfrats sont tous des Nigérians.
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On se souvient également qu’après l’attaque du poste de contrôle de Sèmè-Kraké (la frontière), il y a plusieurs mois, des enquêtes ont conduit à des pistes nigérianes.
Aussi, se rappelle-t-on que les nombreux braquages au marché international de Dantokpa, avaient, selon les témoignages, été perpétrés par des hommes qui «avaient un accent anglophone» et un français approximatif. Mieux, après leur forfait, les auteurs des cambriolages de Dantokpa sont «toujours» partis en direction de l’Est, vers la frontière nigériane, où ils se sont évaporés dans la nature.
N’a-t-on pas appris que des bombes avaient été posées sur le territoire béninois par la secte islamiste ‘’Boko haram’’ qui fait des misères, à travers des actes de terrorisme, dans le Nord-Nigeria.
Les actes d’incivisme et de grand banditisme perpétrés par de vils individus venus du Nigeria sont légion. Avec la montée du banditisme au Bénin ces derniers jours, ne serait-il pas bien de revoir la question de l’émigration des personnes venant de ce pays de plusieurs millions d’habitants?