Cérémonie préliminaire de la divinité «Atingali» : Gildas da Alodji appelle à un rassemblement général des adeptes

La cérémonie annuelle de la divinité «Atinga» se célèbre à la fin de chaque année. En prélude à ces cérémonies annuelles, des cérémonies préliminaires sont organisées dans les couvents du vodoun «Atingali».

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C’est le cas aussi au niveau du couvent de Gildas da Alodji, responsable des cultes endogènes appelé divinité «Atingali» situé au quartier Dowa dans le 5è arrondissement de la ville de Porto-Novo.

C’est à la faveur d’un point de presse qu’il a organisé le samedi dernier à son domicile à Dowa que ce dernier a annoncé les évènements. Selon ses propos, dans chaque couvent «Atingali» en général, se déroule des cérémonies annuelles. Dans le couvent qu’il dirige, il dit qu’il le fait chaque année et plus précisément au mois de décembre. «Nous faisons des offrandes aux anges, nous les remercions pour tous leurs bienfaits durant l’année, puisque c’est eux qui nous ont protégés durant toute l’année, et cette cérémonie se fait en communion avec tous les autres adeptes du couvent, hommes, femmes et enfants», a déclaré Gildas da Alodji. Il précise qu’avant les cérémonies de fin d’année, il existe d’autres cérémonies qui commencent dès juillet prochain dans son couvent à Dowa. Pour cela, il interpelle tous les adeptes de «Atingali» que leur présence est nécessaire pour les  cérémonies préliminaires qui commencent bientôt. «Je les exhorte à un rassemblement général au niveau du couvent», a-t-il précisé. Il a affirmé aussi que le domaine de définition du vodoun Atingali est la lutte contre la sorcellerie. «Un adepte franc, humble et qui suit les prescriptions, un chef de «Atingali», qui lui aussi est franc et sain, doit bénéficier des avantages de la divinité et pourra constater que la lutte qu’ils mènent contre les sorciers sera efficace», a conclu Gildas da Alodji. Il ajoute que des sacrifices et offrandes se font chaque année pour renforcer la lutte du vodoun «Atingali» et afin de le remercier pour tous ses bienfaits. « Vous pouvez aisément constatez que nos hôpitaux sont très bondés de nos jours, même chez les tradithérapeutes, des mauvaises choses se passent ; tout ça c’est la base de la sorcellerie. La divinité «Atingali» ne peut faire du mal à personne. Il y a des prescriptions à observer ces temps-ci, autrement dit chaque Béninois doit savoir parler, manger, boire ; le grand doit connaitre la place du plus petit, le plus petit doit respecter son ainé ; ceci va diminuer le vice des sorciers » conseille enfin Gildas da Alodji.

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